TRUMP Un an de couacs pour Donald

Les Etats-Unis vont «fêter» le premier anniversaire de l’élection du milliardaire républicain. Une année de provocations, de contre-feux et d’échecs, mais aussi de décisions conservatrices retentissantes.

Un an déjà. Un an seulement. Avec Donald Trump, chacun voit midi à sa porte. Ses ennemis foisonnent, cela ne fait aucun doute. Avec une cote de popularité coincée autour de 35 %, Trump reste le président américain le plus détesté de l’histoire. Mais le baromètre Gallup occulte un pan essentiel de la réalité : honni des démocrates, le magnat de l’immobilier séduit toujours 80 % des républicains. Une base fidèle qui demeure optimiste (lire ci-contre). Au cours des douze mois écoulés depuis son élection stupéfiante à la tête des Etats-Unis, Donald Trump n’a jamais changé de méthode, notamment de management. Le milliardaire se délecte dans le chaos. Il a été servi. Sa jeune administration a ainsi connu plusieurs démissions et limogeages (son chef de cabinet, son conseiller stratégique et son conseiller à la sécurité nationale). Quant à sa majorité au Congrès, censée lui assurer une certaine tranquillité politique, elle s’est révélée plus divisée que prévu, en particulier à l’heure d’abroger la réforme de la santé d’Obama.

Echecs successifs

Impopulaire, peu productif, critiqué pour sa méconnaissance des dossiers, ses provocations ou ses nombreux week-ends au golf, Donald Trump fait ce qu’il a toujours fait. Surtout, ne pas s’excuser. Et allumer un contre-feu, le plus souvent via Twitter où il s’en est pris, pêle-mêle, aux démocrates, aux juges, à Hillary Clinton, aux républicains qui osent s’opposer à lui, à Meryl Streep ou à Kim Jong-un. Sans oublier, bien sûr, les médias, cible favorite de l’actuel locataire de la Maison Blanche. Consécration : son expression «fake news», utilisée des centaines de fois pour critiquer les journalistes, vient d’être désignée «mot de l’année» par le dictionnaire de référence britannique, Collins.

Pour se rassurer, certains anti-Trump (...)

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