Troubles. En Israël, la police face aux ultraorthodoxes qui bravent le confinement

Des contaminations au Covid-19 à la hausse et une campagne de vaccination en accéléré. C’est dans ce contexte que les forces de l’ordre sont intervenues le dimanche 24 janvier dans les quartiers ultraorthodoxes qui s’opposent aux restrictions sanitaires.

Près de 2,7 millions d’Israéliens ont été vaccinés, et parmi eux 1,3 million ont déjà reçu la seconde dose du vaccin Pfizer. Une étude de la caisse d’assurance maladie Maccabi indique que seulement 0,02 % des personnes ayant reçu les deux injections ont malgré tout contracté le virus : vingt cas positifs sur un échantillon géant de 128 600 personnes. En Israël, la course contre la montre qui oppose contaminations et vaccination se poursuit avec un chiffre quotidien de nouveaux cas de Covid-19 toujours très élevé, notamment dans les localités et quartiers ultraorthodoxes.

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On assiste à de véritables scènes de guerre dans certaines villes : un autobus en flamme à Bnei Brak ; un policier qui tire en l’air pour se dégager de la foule qui l’entoure ; des grenades à percussion lancées sur les manifestants dans le quartier de Méa Shéarim, à Jérusalem. Dans Maariv, le rabbin Itshak David Grossman estime qu’il faut “un vaccin social” pour arrêter ces affrontements. “Ne perdez pas la tête”, implore un autre rabbin dans le même journal. Le quotidien affiche en une les propos d’un manifestant à Bnei Brak : “Calmez-vous ! L’épidémie est dangereuse pour nous tous.”

Dans la presse israélienne, les haredim (littéralement “ceux qui craignent Dieu”) passent à la contre-offensive et attaquent les décisions prises par le gouvernement. Pour Sherry Roth, dans Israël Hayom, les ultraorthodoxes ont clairement été “ciblés” en raison du “comportement d

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