Trois soldats français tués en opération au Mali lundi
L'Elysée a annoncé la mort de trois soldats français, tués en opération au Mali lundi.
Trois soldats français ont été tués en opération au Mali lundi, alors que leur véhicule blindé a été atteint par un engin explosif dans la région de Hombori, a annoncé l'Elysée. Ces trois décès portent à 47 le nombre de soldats français tués au Sahel depuis 2013 dans les opérations Serval puis Barkhane. Le bilan s'établit à 48 si on y ajoute un soldat mort au Tchad en 2013 dans le cadre de l'opération Epervier.
Macron exprime sa "très grande émotion"
Le brigadier-chef Tanerii Mauri (28 ans) et les chasseurs de 1ère classe Quentin Pauchet (21 ans) et Dorian Issakhanian (23 ans), qui appartenaient au 1er régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse (Meuse), près de Verdun, effectuaient une mission d'escorte entre Hombori et Gossi, dans une zone frontalière du Niger et du Burkina Faso.
Le président Emmanuel Macron a fait part de sa "très grande émotion" et "salué la mémoire" des trois militaires, "morts pour la France dans l'accomplissement de leur mission". Il a aussi rappelé la "détermination de la France à poursuivre la lutte contre le terrorisme", notamment dans cette région où sévit l'Etat islamique au Grand Sahel (EIGS), décrété ennemi numéro un lors du sommet de Pau (sud-ouest de la France) en janvier 2020.
Dans un message de condoléances, le président de transition malien Bah Ndaw a exprimé de nouveau sa "gratitude à la Nation française pour l’engagement multiforme et militaire en particulier, aux côtés du Mali et ce, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme." Ces derniers mois, l'armée française - qui a déployé 5.100 hommes au Sahel - et celles des pays africains du G5 Sahel ont multiplié les offensives, en particulier dans la zone dite des "trois frontières".