Les Trois Mousquetaires (Canal+) - François Civil : "Maintenant, c’est moi, d’Artagnan !"
Comment vous êtes-vous glissé dans les bottes de ce Gascon du XVIIe siècle qui monte à la capitale, a priori loin du trentenaire parisien pure souche que vous êtes ?
François Civil : C’est cette distance qui était intéressante à parcourir, même si j’ai le sentiment que la personnalité de d’Artagnan n’est pas si éloignée de la mienne. J’ai une certaine impulsivité et une énergie que je partage avec lui. Mais s’il y a un trait de caractère qui lui est propre, c’est son courage, son panache. Il est prêt à mourir pour son honneur. Je vous avoue que moi non. Je fais profil bas !
Jean Marais, Gene Kelly ou encore Jean-Paul Belmondo l’ont incarné. Aviez-vous un modèle en tête ?
Je me suis débarrassé des interprétations passées, en me disant : « On m’a embauché. Maintenant, c’est moi, d’Artagnan ! » J’ai construit le personnage petit à petit, en imaginant qui était ce jeune homme plein d’ambition, d’idéaux, qui rêve d’intégrer l’école des mousquetaires.
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Devenir acteur était votre rêve ?
Je n’avais pas de rêve, pour être franc. Ma passion pour ce métier a infusé au fil du temps, mais j’ai toujours adoré jouer. Je faisais du théâtre en primaire et au collège. Je m’y suis vraiment mis, parce qu’un professeur a dit à mes parents : « Il faut qu’il continue. »
On devine une préparation physique importante : devenir mousquetaire ne se décrète pas !
D’autant plus que nous avons exécuté nos cascades nous-mêmes. Nous avons appris à tenir une épée et à avoir de l’allure, avec Yannick Borel, champion olympique d’escrime (en 2016, ndlr). J’ai pris des cours d’équitation pendant cinq mois. Il fallait que je sois capable de sauter sur mon cheval au galop, et ce n’est pas une mince affaire.
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