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Tristan Waleckx (Complément d'enquête) : "Parfois, on essaie de nous mettre des bâtons dans les roues"

Vous consacrez ce numéro aux urgences hospitalières. Que vont découvrir les téléspectateurs ?

Tristan Waleckx : Des médecins de l’hôpital public vont raconter, face caméra, avoir été témoins de plusieurs cas de patients décédés, alors qu’ils étaient dans le couloir des urgences, parce qu’on les avait oubliés ou, tout simplement, parce qu’ils n’avaient pu être pris en charge faute de moyens. Nous avons aussi pu démontrer que le plan qui avait été mis en place pour désengorger les urgences, notamment la formation du personnel du 15 (standard du Samu, ndlr), pour éviter des erreurs de diagnostic par téléphone n’est pas complètement appliqué. François Braun, ministre de la Santé et de la Prévention, pourrait venir s’asseoir dans notre fauteuil rouge, mais, pour l’instant, nous sommes toujours en négociation avec son cabinet.

Ce n’est pas le premier scandale que vous révélez au grand public. Qu’est-ce qui vous motive ?

Ça peut sembler naïf de dire ça, mais c’est la recherche de la vérité. On sait que nous vivons dans un monde où la communication est extrêmement puissante. Parfois, on essaie de nous mettre des bâtons dans les roues. Mais la vocation de notre magazine est d’enquêter sur toutes les formes de pouvoir, qu’il soit politique, économique, médiatique ou sportif. Cette année, par exemple, nous avons consacré une grosse enquête à l’épidémiologiste controversé Didier Raoult et, quelques semaines plus tard, nous nous sommes intéressés au laboratoire pharmaceutique Pfizer. On n’a pas de chapelle. Nous ne sommes pas des journalistes...

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