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TRIBUNE. Trêve hivernale : "Ne laissons pas les locataires et les propriétaires à la rue!"

"Cette tribune est inspirée d'un exemple concret, celui de Martine Garofalo, 75 ans, qui nous a donné l'autorisation d'exposer publiquement la situation kafkaïenne dans laquelle elle se trouve. Martine a choisi de rejoindre sa nièce en Guyane, il y a deux ans. Durant son absence, elle a pris le parti de louer sa résidence principale, située à Rochefort-du-Gard, pour notamment 'qu'il y ait quelqu'un dans la maison et que le jardin soit entretenu', en contrepartie d'un loyer modeste. Après plusieurs mois de location sans trop d'encombres, le locataire a mis fin au règlement de ses loyers et à l'entretien de la maison. La vie a imposé à Martine de revenir en métropole et d'entamer les démarches pour mettre fin à son bail qui n'était plus honoré dans le but de récupérer sa résidence principale.

Après des démarches juridiques complexes, constats d'huissier, mains courantes et mutisme de son locataire, les semaines ont passé... Aujourd'hui, Martine se retrouve dans l'impossibilité de récupérer l'intégralité de sa maison, alors même qu'elle se retrouve sans solution d'hébergement alternatif. Nul doute que l'autorité judiciaire se prononcera sur la nécessité d'expulser l'occupant du logement, mais aucune action ne pourra être intentée pendant la trêve hivernale (du 1er novembre au 31 mars), mettant cette citoyenne dans de grandes difficultés. Ainsi, au moment où nous écrivons ces lignes, et sans l'intervention du maire de Rochefort-du-Gard qui a mis à sa disposition un studio, Mart...


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