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TRIBUNE. Rachida Dati : "Face au terrorisme, assez de compromissions"

Voici la tribune de Rachida Dati : "Dès 1995 avec Khaled Kelkal, puis, mars 2012, tueries de Toulouse et de Montauban. Janvier 2015, attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher. Juin 2014, double assassinat de Magnanville. Juillet 2016, attentats de Nice, assassinat du Père Hamel à Saint-Étienne-du-Rouvray. Décembre 2018, attentat du marché de Noël de Strasbourg. Octobre 2019, attentat de la préfecture de police de Paris. Janvier 2020, attaque au couteau à Villejuif. Septembre 2020, nouvel attentat dans le 11ème arrondissement près des anciens locaux de Charlie Hebdo. La liste n’est pas complète.

Comment en sommes-nous arrivés là? La réponse est tristement simple, on a trop cédé par habitude. Si l’on veut combattre le terreau du terrorisme, il ne faut plus taire les reculs quotidiens de ceux qui sont aujourd’hui les premiers à s’apitoyer sur ce nouvel attentat, ceux qui ont tout cédé depuis des années. Ce sont ces élus locaux qui ont refusé de faire respecter l’ordre dans les quartiers et qui, pour acheter la paix, ont subventionné massivement des associations tout en fermant les yeux sur l’idéologie qu’elles véhiculaient. Dans une enquête publiée en février 2020, Le Maire et les Barbares, la journaliste Eve Szeftel, a décrit comment certains maires ont pactisé avec le communautarisme à des fins électorales notamment en Seine-Saint-Denis.

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Paris n’est pas épargné par ces reculs

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Mais Paris n’est pas épargné par ces reculs. Il est trop facile de s’affirmer "Charlie"...


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