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TRIBUNE. "Ne sacrifions pas les pharmacies"

Voici sa tribune : "Le système de santé et la Sécurité sociale sont confrontés à une situation inédite, appelant des mesures et engagements, humains comme économiques, exceptionnels. Un effort de guerre sanitaire, en somme, auquel les pharmaciens d'officine ont pris toute leur part, en restant au service des Français tout au long de la crise. Alors que les patients désertaient les salles d'attente des cabinets médicaux, les pharmaciens ont assuré la continuité de leurs traitements. Alors que les professionnels de santé de ville manquaient de masques, les pharmaciens se sont portés volontaires pour distribuer le stock de l'État partout sur le territoire.

Aujourd'hui, c'est encore sur notre maillage et notre proximité avec les patients que les pouvoirs publics comptent pour vacciner les plus fragiles contre la grippe afin d'éviter d'engorger des services hospitaliers à nouveau sous tension. Et nous avons répondu encore une fois présent. Nous avons dû nous adapter en un temps record pour assurer pleinement notre rôle d'acteurs de santé publique. Un rôle que les autorités sanitaires nous proposent désormais de jouer en matière de dépistage du Sars-CoV-2.

 

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Plus de 200 pharmacies ferment leurs portes chaque année et le rythme va encore s'accélérer

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Toutes ces missions exceptionnelles, nous les avons menées, souvent sans contrepartie, dans l'intérêt général. La situation l'exigeait, le réseau officinal était prêt, c'était notre rôle, notre devoir. Aujourd'hui, l'impact de la loi d...


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