Tribune de militaires : le procureur de Paris ne voit pas matière à poursuites pénales

Pour Jean-Luc Mélenchon, ce classement sans suite est « un laisser-faire, laissez-passer qui revient à une complicité active avec les factieux. Tel est l'avocat de la société sous Macron aujourd'hui ».
Pour Jean-Luc Mélenchon, ce classement sans suite est « un laisser-faire, laissez-passer qui revient à une complicité active avec les factieux. Tel est l'avocat de la société sous Macron aujourd'hui ».

Le procureur de Paris, Rémy Heitz, a rejeté la demande de parlementaires de La France insoumise d'engager des poursuites visant les auteurs et diffuseurs de la tribune controversée de militaires, car « aucune infraction pénale » n'y figure, selon un courrier dévoilé mardi par Jean-Luc Mélenchon sur Facebook.

Le parquet de Paris a confirmé, mercredi, à l'Agence France-Presse que Rémy Heitz avait « classé sans suite le signalement effectué notamment par Jean-Luc Mélenchon, faute d'infraction caractérisée » dans cette tribune dénonçant le « délitement » de la France, diffusée dans l'hebdomadaire Valeurs actuelles le 21 avril.

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Les parlementaires Insoumis avaient saisi le procureur de Paris par une lettre le 26 avril, dévoilée lors d'une conférence de presse, estimant que ce texte relevait de l'infraction de « provocation à la désobéissance de militaires ». Pour Jean-Luc Mélenchon, ce classement sans suite est « un laisser-faire, laissez-passer qui revient à une complicité active avec les factieux. Tel est l'avocat de la société sous Macron aujourd'hui. »

Pour le procureur de la République, selon le courrier reproduit par Jean-Luc Mélenchon, « ce texte ne recèle en effet pas en lui-même de provocations à commettre des infractions pas plus qu'il ne contient d'appel à la haine, à la discrimination ou à la violence ».

« Le crime de provocation à des rassemblements d'insurgés et le dél [...] Lire la suite