Monsieur le président de la République, vous l’avez dit vous-même, dans les moments de forte contestation, nous devons trouver des voix d’apaisement et de concertation.

Sur l’immigration, le projet de loi envisagé fait l’unanimité des oppositions parlementaires, de gauche comme de droite, contre lui. Le sujet divise profondément et son traitement médiatique est enflammé. 80 % des Français pensent qu’on ne peut pas en parler sereinement. La récente déclaration de la Première ministre visant à reporter le texte sur l’immigration en est une illustration.

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Pourtant, nous souhaitons apporter des réponses à ces enjeux. Écoutons les milliers de citoyens, les personnalités de tous horizons et la communauté de la recherche qui demandent, au sein du collectif « Pour un débat apaisé », la tenue d’une convention citoyenne sur la migration, et ce pour plusieurs raisons.

• Pour une raison politique : en trente ans, il y a déjà eu 21 lois immigration. S’il en faut une 22e, c’est que cela ne fonctionne pas. Vous êtes le président des résultats, mais comment faire une loi efficace sur l’immigration dans le contexte parlementaire actuel ?

• Pour une raison économique : nos restaurateurs, soignants, agriculteurs, artisans, établissements de services à la personne n’ont personne à recruter. Tous disent avoir besoin de main-d’œuvre étrangère. Nos voisins européens, Allemagne en tête, ont su prendre des mesures répondant a...

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