Voici sa tribune. « Quand un pouvoir est en difficulté, son premier réflexe est de s’en prendre aux médias pour mieux les contrôler. C’est la première observation qui vient à l’esprit devant les propos hallucinants de la ministre de la Kultur (comme l’expression est apparue avec le « Kultukampf » de Bismarck), Rima Abdul-Malak, assurant que le prétendu régulateur de la télévision, l’Arcom, pourrait « éventuellement » fermer les fréquences de C8 ou de CNews si ces chaînes ne respectaient pas leurs « obligations ».

Les « obligations » de l’Arcom, on ne sait pas trop ce que c’est, cette institution ayant accepté sans piper mot les temps de parole ahurissants accordés par la plupart des grands médias à la Nupes (souvent de l’ordre de 70 %) en pleine campagne électorale, l’an dernier. Son tropisme crève les yeux. Mais ce ne sont pas tant les déclarations de la ministre qui inquiètent, que la molle indifférence qui les a accueillies.

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S’il s’agit de fixer des règles aux grands groupes de communication, tant mieux, tout le monde sera d’accord, à moins d’être partisan, ce qui n’est pas notre cas, de la liberté du renard libre dans le poulailler libre. Mais bon, ne nous racontons d’histoire, c’est la ligne éditoriale de CNews, non un projet industriel, qui ch...

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