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TRIBUNE. « Nous devons trouver collectivement des solutions avant que les urgences n’atteignent la rupture »

Voici leur tribune : « La problématique de la continuité et de la permanence des soins est au cœur de la réflexion des responsables politiques, administratifs mais aussi médicaux dans un contexte plus que jamais à haut risque de rupture, dans les services d’accueil des urgences (SAU). Tout cela s’inscrit dans une évolution sociétale en pleine mutation en termes d’accès aux soins et avec un recrutement de plus en plus difficile quelles que soient les catégories professionnelles. Les sources du mal sont nombreuses : des équipes décharnées avec un déficit démographique en personnel médical spécialisé (urgentistes, médecine polyvalente) mais aussi paramédical et surtout, désormais, une difficile acceptabilité de ce stress continu au travail de jour comme de nuit.

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Les SAU sont des piliers de notre système de santé à préserver à tout prix

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En cas d’obligation, et à cause de la pénibilité de cette permanence des soins, les trois quarts des praticiens hospitaliers seraient prêts à quitter l’hôpital dans les cinq ans. Chaque établissement de santé, qu’il soit public ou privé, doit répondre aujourd’hui au terrible triptyque d’une rémunération juste, d’une offre d’épanouissement et de reconnaissance au travail et de conditions d’exercice acceptables pour tout son personnel soignant. Le ressenti du manque d’un de ces trois points aboutit inexorablement à un désengagement de l’agent et à sa recherche de structures ou de modes d’exercice plus lucratifs, ou avec un environnement d’exerci...


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