TRIBUNE. "Pour une Déclaration des droits et libertés fondamentaux numériques"

"L'aspect le plus inquiétant de la révolution numérique que nous accueillons, reconnaissons-le, avec une certaine gourmandise, est cette gigantesque capacité de collecte, de stockage et d'agrégation des données personnelles, analysées, gérées à travers l'intelligence artificielle. Hors de contrôle, l'utilisation du big data vient percuter les valeurs inscrites, parfois depuis des siècles, dans les textes, déclarations, chartes et principes des droits et libertés fondamentaux.

La question est donc simple : comment tirer un profit individuel et collectif de ce monde numérique tout en préservant les acquis de plusieurs générations de droits et libertés? Un nouveau cadre éthique et juridique accessible aux êtres humains et assimilable par l'intelligence artificielle est devenu indispensable à nos yeux.

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Le 22 octobre, un appel à contribution autour du concept #DigitalHumanRights

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Depuis quelques mois, en France et en Europe, des acteurs (juristes, entreprises, ONG, responsables publics) travaillent à un objectif commun de corégulation. L'organisation Privacy Tech a publié au printemps le livre blanc "Une nouvelle gouvernance pour les données au XXIe siècle", remis officiellement à la députée (LREM) Paula Forteza.

Le 22 octobre, à la ­Sorbonne, ces mêmes acteurs, dont nous sommes, mettront en commun les réflexions de plusieurs universités de renommée internationale et lanceront, via Twitter, un appel à contribution autour du concept #DigitalHumanRights. Avec, en perspective, une r...


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