TRIBUNE. 48 élus de gauche réclament « un plan d’urgence pour l’égalité femmes-hommes sur les territoires »
Voici leur tribune. « Cette semaine, nous célébrons la Journée internationale des droits des femmes. Le 8 mars est une journée de mobilisation générale pour rendre hommage aux luttes féministes et rappeler les combats qui restent à mener pour faire avancer les droits des femmes. Mais ce 8 mars 2023 nous rappelle une chose : en période de crise, les droits des femmes sont toujours fragiles.
Les femmes ont été en première ligne de la crise du Covid-19, mais subissent de plein fouet les effets de la crise économique. Selon le Forum économique mondial, au rythme actuel, les femmes devraient attendre encore plus de cent trente ans ans avant de connaître un monde égalitaire, un recul de trois décennies imputable à la pandémie de Covid-19. Les femmes continuent d’être concentrées dans les métiers les moins valorisés et assurent la grande majorité du travail domestique non rémunéré.
À lire aussi D'où vient la "Journée internationale des droits des femmes", et non "Journée de la femme", le 8 mars?
Et cinq ans après la révolution MeToo, les violences sexistes et sexuelles persistent et les puissances conservatrices gagnent du terrain partout dans le monde. La France n’est pas en reste et la dernière étude du Haut Conseil à l’égalité alarme sur la persistance du sexisme dans notre pays : 40 % des hommes trouvent normal que les femmes s’arrêtent de travailler pour s’occuper de leurs enfants, et un quart des hommes de 25 à 34 ans estiment qu’il faut parfois être violent pour ...