Yahoo Actualités Treize tonnes de cocaïne cachées dans des bananes, plus grosse saisie de l’histoire de l’Espagne
ESPAGNE - C’est une trouvaille sans précédent malgré une tentative de camouflage étonnante. La police espagnole a annoncé ce mercredi 6 novembre la saisie record de 13 tonnes de cocaïne, qui étaient camouflées parmi des bananes dans le port d’Algésiras, dans le sud du pays.
La cargaison a été découverte le 14 octobre dans le port andalou, à l’intérieur d’un conteneur en provenance de Guayaquil en Équateur. Il était destiné « à un importateur espagnol qui recevait, depuis des années, de grandes quantités de fruits de l’Équateur », a précisé la police dans un communiqué.
L’opération a été menée « avec la coopération étroite de la Police nationale de l’Équateur », qui a alerté son homologue en Espagne, a-t-on ajouté de même source. Il s’agit de « la plus grande saisie de l’histoire du trafic de drogue en Espagne » et de « la deuxième plus grande saisie en Europe dans un seul conteneur, et d’une des plus grandes saisies au niveau mondial », selon la police espagnole.
L’Équateur, plaque tournante du trafic de cocaïne
Le précédent record en Espagne datait d’août 2023, avec la découverte de 9,5 tonnes de cocaïne dans un conteneur qui provenait déjà d’Équateur, pays qui s’est établi comme l’un des points clés d’origine de cette drogue. En juillet, l’Équateur, devenu centre d’opérations de cartels internationaux, avait déjà saisi 6 tonnes de cocaïne qui devaient être envoyées en Espagne.
Dans la cargaison trouvée à Algésiras, la cocaïne était cachée dans des paquets à l’intérieur de caisses de bananes, avec des fruits disposés par-dessus « pour dissimuler la drogue », a expliqué la police. Le conteneur avait été envoyé par un exportateur équatorien qui « figurait dans les bases de données douanières et policières avec des antécédents pour trafic illicite », selon le même communiqué.
Après cette saisie, la police a perquisitionné plusieurs domiciles et bureaux à Madrid et Alicante, ville de la région de Valence, et a arrêté une femme, « associée à l’entreprise destinataire de l’envoi ». Les deux responsables de l’entreprise importatrice sont en revanche en fuite.
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