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treize jours

Roxane Gay

Denoël, 478 pp., 22,90 €. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Santiago Artozqui. En librairie le 24 août.

C’est le roman le plus secouant de la rentrée. Influente aux Etats-Unis, où elle est née en 1974 de parents américano-haïtiens, Roxane Gay est universitaire et éditorialiste. Etre femme, noire, obèse dans la société d’aujourd’hui, et avoir subi un viol collectif à l’âge de 12 ans : elle traite de ces questions dans Hunger, sous-titré A Memoir of (my) Body, qui vient de paraître, après avoir remporté un grand succès avec l’essai que Denoël publiera l’an prochain, Bad Feminist, paru en 2014. Cette année-là, Gay publie aussi son premier roman, ce Treize Jours remarquable qui se passe en Haïti. Une femme est kidnappée, torturée, et le temps s’étire de manière insoutenable, parce que son père tarde à verser la rançon. Faut-il prendre appui sur les souvenirs, ou couler dans le néant ? Le livre n’élude rien. Il raconte les ressources dont on dispose pour briser un individu, notamment le viol, et celles que ledit individu peut mobiliser.

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