Travail au noir : quels sont les risques à travailler sans être déclaré ?

Le concept de "travail au noir" désigne une pratique ancienne dans le monde du travail, mais sa qualification telle qu’on la connaît aujourd’hui n’a été inscrite dans le Code du travail qu’en 1997. On parlait auparavant de travail clandestin pour désigner le travail dissimulé sans contrat de travail. Si cette pratique est encore très répandue dans certains domaines d’activité, notamment ceux recourant en masse à une main-d’œuvre peu qualifiée voire sans papiers d’identité, elle expose ceux qui la commettent à de lourdes peines. Et si les employeurs sont les plus sévèrement punis, les travailleurs eux aussi ne sont pas à l’abri de sanctions.

Le travail au noir consiste à employer une personne dans le cadre d’un travail rémunéré sans qu’elle soit déclarée auprès de l’administration fiscale. De ce fait, l’emploi ne donne lieu à aucun contrat de travail et à aucun bulletin de paie, la rémunération se faisant en majorité directement en liquide de l’employeur à l’employé. Bien qu’il soit illégal et sévèrement réprimé, de nombreux entrepreneurs recourent encore au travail au noir, car cela les exonère de toutes charges patronales et salariales. Et bien que certains travailleurs puissent être séduits par la possibilité de ne payer aucune cotisation sur leur salaire brut, ils doivent savoir que le travail au noir ne leur donne accès à aucune protection sociale, à aucun droit à la retraite, ni à aucune couverture d’assurance en cas de maladie professionnelle ou d’accident du travail.

Lorsqu’un (...)

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