Les transports perturbés par les grèves en Allemagne

Un boeing 747 de la compagnie aérienne allemande Lufthansa sur l'aéroport Franz-Josef-Strauss à Munich, le 10 septembre pendant une grève de pilotes.

Trains bloqués ce week-end, avions cloués au sol ce début de semaine : les conflits sociaux se durcissent à Deutsche Bahn et Lufthansa.

L’Allemagne connaît un début de semaine inhabituellement agité sur le front social avec la grève, lundi et mardi, des pilotes du groupe aérien Lufthansa, juste après les conducteurs de train de Deutsche Bahn. Après la grève des conducteurs de train qui, en plein chassé croisé des vacances d’automne, a perturbé le trafic ferroviaire ce week-end, c’est le tour de l’aérien avec le mouvement, lundi et mardi, des pilotes de Lufthansa, en conflit avec la direction sur les conditions de fin de carrière.

Les deux conflits durent depuis plusieurs semaines, mais dans les deux cas les syndicats ont singulièrement durci le ton ces derniers jours. Celui des pilotes Cockpit a appelé dimanche ses membres à cesser le travail de lundi 13 heures locales à mardi 23H59 locales, sur les vols intérieurs et moyen-courrier. Mais surprise, tôt lundi matin, le syndicat a haussé le ton, lançant un nouvel appel pour mardi (de 6 heures à 23H59), cette fois sur les longs courriers. Ce sera la neuvième grève depuis fin août chez Lufthansa.

La compagnie assurera, en sollicitant notamment les pilotes qui exercent des fonctions administratives, 700 vols sur les 2 150 liaisons court et moyen-courrier impactées. Elle fait également son possible pour rediriger les passagers en correspondance sur les hubs des autres enseignes du groupe (Swiss, Germanwings, Austrian). En revanche à Francfort quasiment tous les vols long-courrier seront supprimés mardi, a précisé le groupe.

Autre conflit social menacé par un enlisement inhabituel, celui qui oppose la direction de la compagnie ferroviaire Deutsche Bahn à ses conducteurs de train, représentés par le syndicat GDL. Au cœur du problème : des exigences de hausses de salaires couplées à des demandes de réduction de temps de travail, le tout sur fond de lutte de pouvoir entre syndicats.

«Ping-pong»

Depuis la rentrée, l’opérateur du (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Ebola : la patiente espagnole pourrait être guérie
La Turquie ouvre sa frontière aux Kurdes voulant défendre Kobané
Indonésie : les deux journalistes français en procès
50 ans d'interventions militaires françaises en Afrique, en un coup d'œil
Kobané, les images satellite de l'exode