Prix du pass Navigo : Valérie Pécresse étrille l’État

Dans cette interview accordée au Parisien, Valérie Pécresse assure s'être fixé « deux lignes rouges : pas de baisse de l’offre aux voyageurs et pas de baisse des investissements pour moderniser le réseau » (photo d'archive).  - Credit:Mylene Deroche / MAXPPP / IP3 PRESS/MAXPPP
Dans cette interview accordée au Parisien, Valérie Pécresse assure s'être fixé « deux lignes rouges : pas de baisse de l’offre aux voyageurs et pas de baisse des investissements pour moderniser le réseau » (photo d'archive). - Credit:Mylene Deroche / MAXPPP / IP3 PRESS/MAXPPP

Le torchon brûle entre Île-de-France Mobilités (IDFM) et l'État. Le 7 décembre prochain, le conseil d'administration d'IDFM doit se réunir pour voter les nouveaux tarifs du pass Navigo, qui permet de voyager dans toute la région. Sa présidente, Valérie Pécresse, a fait les comptes et il manque 750 millions d'euros à l'établissement public, notamment confronté à l'explosion du prix de l'énergie. Alors, pour éviter que le prix de l'abonnement mensuel n'augmente de 20 % et passe à 90 euros – un coût jugé « socialement insupportable » par l'élue –, celle-ci en appelle à l'État, expliquent nos confrères du Parisien.

La présidente de l'autorité en charge des transports dans la région assure, en effet, avoir convaincu la Ville de Paris et tous les départements d'augmenter leur contribution, mais se heurter à un refus du Medef, à qui elle demandait que les entreprises augmentent leur « versement mobilité » d'environ 7,5 %. « Je ne peux pas augmenter cette contribution des entreprises sans un vote au Parlement. C'est ce que je demande à l'État, qui bloque », fustige Valérie Pécresse. Pourtant, selon elle, cela permettrait de contenir la hausse à cinq euros par mois – l'abonnement mensuel coûterait alors 80,80 euros.

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