Transition écologique : toujours plus de confusion pour les conducteurs

J’applique, j’applique pas. J’y arriverai, j’y arriverai pas. Cette valse-hésitation résume parfaitement l’actualité automobile du moment. D’un côté, la métropole de Strasbourg annonce reculer de deux ans (2027 au lieu de 2025) l’interdiction de circuler dans son périmètre aux véhicules Crit’Air 3. De l’autre, l’association des constructeurs européens demande le report de l’injonction européenne leur imposant d’atteindre une moyenne de 93,6 g de CO2* émis par voiture et par kilomètre en 2025, contre 116 g ces trois dernières années. Une baisse de 19 % irréaliste alors que les ventes de modèles électriques (non émetteurs de CO2 en roulant, contrairement aux essence, diesel et hybrides) s’avèrent bien en-deçà des projections. Or, si les industriels ne remplissent pas cet objectif, ce sont des milliards d’euros d’amendes qui leur pendent au nez…

Quel rapport entre ces deux nouvelles, sinon qu’elles sont liées à l’automobile ? Une précipitation entêtée, parfaitement assumée. On sait qu’on va trop vite pour concrétiser des ambitions hors sol, mais tant pis, on fonce quand même.

Au milieu, les Français. Les conducteurs. Par exemple, les 170 000 habitants de la métropole de Strasbourg et de ses environs, propriétaires d’un véhicule diesel Euro 4 (immatriculé entre janvier 2006 et décembre 2010) ou essence Euro 2 et 3 (immatriculé entre janvier 1997 et décembre 2005), qui se demandaient jusqu’à présent comment changer leur voiture pour pouvoir continuer à circuler à partir du 1er janvier (...)

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