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Transat AG2R : Chabagny et Tabarly démâtent

Au départ de la transat à Concarneau, le 6 avril.

Les deux favoris, sur «Gedimat», ont vu un hauban casser net dans la nuit. Ils sont sains et saufs.

C’est la deuxième fois que le leader de la course démâte depuis le départ. Il y a douze jours, Gildas Morvan et Charlie Dalin, vainqueurs de la précédente édition de cette Transat AG2R La Mondiale sur «Cercle Vert», avaient vu leur mât se briser à la hauteur des premières barres de flèche après une journée de course. Dans la nuit de vendredi à samedi, Thierry Chabagny et Erwan Tabarly sur «Gedimat», eux aussi favoris de cette transat, ont vu un hauban casser net.

Les deux hommes, sains et saufs, ont pu se ravitailler en gasoil grâce à la présence à proximité du catamaran média «L’étoile» et mettre le cap sur Madère à 800 milles de là. «On avait du vent pour 15 à 18 nœuds d’ouest avec une mer peu agitée, du soleil, a raconté Thierry Chabagny lors de la vacation de 5 heures. Nous commencions à tirer la barre et aller vers du vent de plus en plus adonnant. Nous devions envoyer le spi vers 4 heures du matin. On allait vers le beau temps, le portant».

Désolation donc pour le skipper pour qui il était important de bien figurer dans cette course en vue de ses projets de Vendée Globe. Impossible de connaître pour l’instant les raisons de cette avarie. «A priori, c’est le même problème qu’a eu Gildas Morvan sur Cercle Vert. C’est un défaut de fabrication je pense, car ça arrive aussi sur des gréements neufs, a continué Thierry Chabagny. Il y a un bas-hauban qui a cassé net juste un peu au-dessus du ridoir. On était au reaching sous grand-voile et génois. Le mât a cassé à quatre mètres au-dessus du pont. C’est hyper rapide, ça ne dure même pas une seconde. Après, il faut tout ramasser tant bien que mal. On a réussi à sauver la grand voile, le génois et un peu la bôme. Le reste du mât, on n’a pas réussi à le sortir, ça risquait d’abîmer la coque. On a sécurisé le bateau et puis on a appelé la direction de course. Je savais que le bateau étoile n’était pas loin, il est revenu nous (...)

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