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Plus de trace d'infection dans la deuxième autopsie d'Adama Traoré

Une marche d'hommage à Adama Traoré a été organisée, le 22 juillet, à Beaumont-sur-Oise.

La contre-expertise effectuée mardi n'a pas permis de préciser les causes du décès de ce jeune garçon mort après son interpellation par les gendarme. Une autre autopsie a, à nouveau, été demandée par ses proches.

Une mort sans fin. La nouvelle autopsie, effectuée mardi, à la demande de la famille, sur le corps d’Adama Traoré – décédé le 19 juillet lors de son interpellation à Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise) – ne révèle «aucune trace de violences» susceptible d’expliquer la mort du jeune homme, a annoncé, ce jeudi, le procureur de la République de Pontoise. «Lorsque les secours sont intervenus, la température du jeune homme était très élevée, et c’était un jour de canicule», a-t-il rappelé. La semaine passée, le premier rapport d’autopsie avait souligné «un phénomène infectieux» sur plusieurs organes. Pas cette fois.

Incompréhension et colère des proches

«L’explication de la cause du décès ne pourra être apportée qu’avec l’ensemble des analyses [bactériologie, toxicologie, anatomopathologie]», a-t-il conclu. Les résultats sont attendus dans le «courant» du mois d’août. En attendant, la mort d’Adama Traoré reste sans raison officielle. L’une des sœurs du défunt, affiche, une nouvelle fois, son incompréhension et sa colère. Selon elle, «les résultats de la nouvelle autopsie sont totalement faux». La famille, les proches et la jeunesse des environs regardent en direction de la gendarmerie. Ils parlent de «bavure» policière. En signe de protestation, plusieurs échauffourées avaient éclaté à Beaumont-sur-Oise et dans deux communes limitrophes dans les nuits suivant l’annonce du décès d’Adama Traoré.

De son côté, Frédéric Zajac, l’avocat de la famille, explique à Libération : «Les résultats de la première et seconde autopsie sont totalement différents : elles ne constatent pas les mêmes choses. Le rapport de la seconde évoque une mort par asphyxie. Si c’est le cas, qu’est ce qui a provoqué l’asphyxie ? On a besoin de comprendre.» Cet élément n’a pas été abordé par le (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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