Trêve à Gaza: Israël et le Hamas s'accusent mutuellement de violer l'accord

Gaza, le 26 janvier 2026: les déplacés qui ont fui les destructions vers le sud du territoire, espéraient pouvoir rentrer chez eux à la faveur de la trêve mais Israël bloque le corridor

Des « dizaines de milliers » de personnes sont empêchées par Israël de retourner dans le nord du territoire ce dimanche, sur le corridor de Netzarim, point de passage du centre de la bande de Gaza. Israël et le Hamas s'accusent de ne pas respecter l'accord de trêve, Israël exigeant notamment depuis hier la libération d'une otage civile.

Du point de vue israélien, la violation de l’accord de trêve par le Hamas est double, souligne notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul.

En premier lieu, Israël considère que l’otage civile Arbel Yehoud aurait dû être libérée hier selon l’ordre de priorité stipulé par l’accord. D’abord les femmes civiles et ensuite seulement les soldates. La libération des quatre militaires hier a provoqué la remise en liberté d’un nombre plus important de détenus palestiniens et laisse planer des doutes sur le sort de deux femmes civiles israéliennes toujours retenues à Gaza. Par ailleurs, toujours aux termes de l'accord, le Hamas aurait dû fournir jusqu’à hier soir à minuit une liste détaillée des otages indiquant clairement s’ils sont morts ou toujours vivants.

Pendant ce temps, des milliers de Palestiniens se pressent près du corridor de Netzarim, qui coupe la bande de Gaza en deux, de la mer Méditerranée à la frontière israélienne.

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