«Très discret» mais «raciste» et «agressif» : Omar Mateen vu par ses proches

Selfies non datés extraits de comptes d'Omar Mateen sur les réseaux sociaux.

Né en 1986 aux Etats-Unis, de parents d'origine afghane, le tueur du Pulse semble avoir changé de personnalité dans les six dernières années.

Quelques minutes avant d’entrer, lourdement armé, dans la boîte de nuit gay et lesbienne le Pulse, à Orlando, en Floride, le tueur a appelé le 911, le numéro des services d’urgence américains, pour se revendiquer du groupe terroriste Etat islamique. Il était 2 heures du matin. Peu après, il commettait la pire tuerie aux Etats-Unis depuis le 11 septembre 2001, faisant au moins 50 morts et 53 blessés. Citant le nom du tueur présumé, abattu lors de l’assaut de la police, le président américain Barack Obama a déclaré dimanche soir que «Omar Mateen était une personne emplie de haine».

Qui était Omar Mateen ?

Citoyen américain, Omar Mir Seddique Mateen est né le 16 novembre 1986 à New York, avant de suivre ses parents, immigrés afghans, en Floride. Il a un frère plus jeune et trois sœurs. Il a obtenu un diplôme de sciences criminelles en 2006 à l’Université Indian River State, avant d’être embauché en 2007 comme agent de sécurité dans une grande entreprise privée britannique, G4S, pour laquelle il travaillait toujours au moment de l’attaque. Marié en 2009, il avait divorcé en 2011. Il est père d’un enfant de 3 ans, né d’une autre femme que celle qu'il avait épousée. Selon son dossier électoral accessible en ligne, il vivait à Fort Pierce, une ville côtière de Floride, à 200 km d’Orlando, mais recevait toujours du courrier à l’adresse de ses parents à Port Saint Lucie. Il s’était déclaré comme affilié au Parti démocrate, ce qui lui permettait de voter aux primaires du parti.

La personnalité de son père est particulière : il tient une émission sur une chaîne afghane qui émet de Californie, et poste des douzaines de vidéos sur YouTube sur la politique afghane, faisant l’éloge des talibans ou parodiant le président de l’Afghanistan. Le tout étant «assez incohérent», selon le Washington Post.

Etait-il connu de la police ?

Omar (...)

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