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Toux : c’est à ce moment qu’il faut s’alarmer

Risk Of Coronavirus. Sick Black Woman Coughing Hard At Home, Sitting On Couch Wearing Scarf And Covered With Blanket, Side View With Copy Space

Les quintes de toux se font de plus en plus entendre ici et là à mesure que les températures chutent. Faut-il consulter un médecin et dans quels délais ?

Quand le temps se fait moins doux, la toux est de plus en plus au rendez-vous. Bronchite, angine, laryngite, Covid-19… Ce réflexe naturel se manifeste très souvent à la suite d’une infection virale. Elle permet "d’expulser les mucosités ou les agents irritants des voies respiratoires", rappelle le site de l’Assurance maladie. Mais parfois, quand la toux gêne le sommeil ou dure trop longtemps, cela peut devenir inquiétant.

La toux peut être "sèche", c’est-à-dire irritative et sans crachat, ou "grasse" lorsqu’elle s’accompagne de sécrétions. Dans un cas comme dans l’autre, elle est rarement isolée et est généralement associée à d’autres symptômes. "S’il y a bien un symptôme qui nécessite de se rendre physiquement dans un cabinet médical, c’est bien celui-là", préconise le médecin urgentiste Sebastian Marciano dans les colonnes du Parisien. Rien qu’en écoutant son patient, on peut dépister en 10 secondes un éventuel asthme, une possible bronchite ou pneumonie. Chacune de ces affections a sa sonorité bien à elle."

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Quand consulter ?

Il est conseillé de consulter un médecin si la toux persiste plus de trois semaines pour un adulte et huit jours pour un enfant, note l’Assurance maladie. Si elle est associée à d’autres symptômes comme de la fièvre, une diarrhée ou des difficultés à s’alimenter ou à respirer, il ne faut pas hésiter à consulter plus tôt, surtout si c’est un enfant de moins de 2 ans qui est concerné.

Côté automédication, l’usage de sirops antitussifs nécessite la plus grande prudence. Dans un avis publié en avril 2020, l’Agence nationale de sécurité du médicament préconisait de ne plus utiliser ceux à base de pholcodine, soupçonnés d'entraîner des réactions allergiques graves. Au mois d’octobre de la même année, une enquête de 60 millions de consommateurs et de la revue Prescrire estimait que la plupart des médicaments contre la toux vendus sans ordonnance étaient plus dangereux qu’utiles.

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