Le tourmenté Mario Balotelli arrive à Nice

Mario Balotelli, sous le maillot de l'AC Milan, face à l'Inter en 2015.

L'attaquant italien de 26 ans foulera bientôt les pelouses de Ligue 1 sous le maillot de l'OGC Nice. Retour sur l’histoire d’un joueur borderline, mais pas que...

C’est LE gros coup de la fin du mercato footballistique estival français, qui s'est clôt le 31 août à minuit : l’Italien Mario Balotelli, 26 ans, vient de signer à Nice. Si on retient spontanément le côté fantasque de l’attaquant, on oublie bien souvent les autres facettes de ce joueur inclassable et parfois détesté.

A la recherche de son identité

Les premières années de Mario Barwuah (son nom de naissance) sont chaotiques. Elles permettent, en partie, de mieux comprendre «Super Mario».

Mario naît en 1990 à Palerme, en Italie, de parents ghanéens. A cause d’une malformation de l’abdomen, il doit être hospitalisé de longs mois. Trop pauvres, ses parents demandent de l’aide et Mario est placé en famille d’accueil chez les Balotelli. Mais, n’ayant pas été adopté, le joueur doit attendre son dix-huitième anniversaire avant de bénéficier de la nationalité italienne. Il déclare alors : «Je suis italien, je me sens italien, je jouerai toujours pour l’équipe nationale d’Italie.»

Enfant, il était le seul noir de son village. Et tout au long de sa carrière, il a dû faire face, dans les stades où il évoluait, aux cris de singe, lancers de bananes et autres manifestations racistes. Dans les colonnes de France Football, il confie à ce sujet en 2012 : «Je ne supporte pas le racisme, je ne l’accepte pas. Nous sommes en 2012, ce n’est pas possible. Si quelqu’un me lance des bananes dans la rue, j’irai en prison parce que je le tue.»

A 18 ans, son enfance ressurgit tout aussi violemment. A peine commence-t-il à faire parler de lui par ses prestations sportives, que ses parents biologiques se font connaître auprès de la presse en demandant qu’on leur rende leur enfant. La réponse de Balotelli ne se fait pas attendre : «Je voudrais clarifier une chose. Personne n’a jamais obligé mes parents à m’abandonner. Pourquoi (...)

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