Nuisance sonore, dégradations, pollution, biodiversité menacée… De nombreux sites touristiques sont fragilisés par le tourisme de masse. C’est le cas des falaises d’Etretat victime d’une érosion qui s’explique en partie par les quelque 7 000 visiteurs quotidiens chaque été. Pour éviter que l’environnement ne se détériore encore plus, plusieurs lieux ont décidé de limiter leur taux de fréquentation.

Depuis trois ans, les îles du parc national de Port-Cros dans le Var instaurent des quotas de visiteurs journaliers. Seuls 6 000 visiteurs par jour sont autorisés, notamment sur l’île de Porquerolles. Et ce, de la fin du mois de juin au 31 août. L’île de Porquerolles souffre notamment de manque d’eau, obligeant les autorités à en acheminer chaque saison à l’aide de bateau-citerne. “La régulation de l’accès à l’île de Porquerolles constitue une avancée pour la protection de l’environnement mais aussi pour la garantie d’une expérience îlienne de qualité”, a affirmé en mai à l’AFP Jean-Pierre Giran, président de la Métropole Toulon-Provence-Méditerranée et maire d’Hyères.

Depuis l’année dernière, il n’est plus possible de venir profiter des plus belles calanques de Marseille sans réservation (gratuite). Pour la saison 2023, l'accès aux calanques de Sugiton et des Pierres Tombées est soumis à cette réglementation aux dates suivantes : 17-18 juin, du 24-25 juin, du 9-10 septembre et tous les jours du 1 juillet au 3 septembre 2023.

“La calanque de Sugiton est surfréquentée en été, avec des (...)

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