La tour Total repeinte en noir pour dénoncer ses activités polluantes

Des militants d’Attac mènent des actions dans toute la France, ce samedi 12 octobre, à l’encontre des multinationales polluantes. Leur principale cible : la tour Total, à la Défense.

Des actions sont menées partout en France, ce samedi 12 octobre, à l’encontre de plusieurs multinationales par des militants d’Attac (Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne).

L’une des plus spectaculaires d’entre elles concerne très certainement la tour Total, à la Défense. Dans le cadre de la semaine internationale de lutte contre l’impunité des multinationales, l’association Attac a recouvert de peinture à l’eau noire le bas de cette tour, qui accueille habituellement les salariés de l’entreprise.

80 actions menées dans toute la France

Selon le porte-parole de l’organisation, Maxime Combes, cette action, menée vers 8h45 ce 12 octobre, a pour but de mettre “symboliquement hors service” les multinationales qui ont “une responsabilité” dans la crise climatique. Il reproche notamment à Total de ne pas “respecter les engagements internationaux dans le cadre des accords de Paris”, a-t-il expliqué au micro de Yahoo Actualités. “Vous ne pouvez plus continuer à agir en toute impunité”, clame-t-il à l’encontre du géant pétrolier.

“Nous n’avons pas, aujourd’hui, les outils politiques, juridiques pour contraindre de manière extrêmement ferme” les grandes entreprises, regrette Maxime Combes. Total n’est d’ailleurs pas la seule cible d’Attac, puisque “80 actions” sont menées ce samedi 12 octobre un peu partout dans l’Hexagone contre l’entreprise de e-commerce Amazon, ainsi que la banque française BNP Paribas.

À Marseille, près de 80 militants de l’association ont mis “hors service” une station essence Total, en l’entourant de film noir. À Nantes, les manifestants ont recouvert de bâches une agence de la BNP Paribas ainsi qu’un point de retrait Amazon.

Six membres d’Attac ont été placés en garde à vue pour “dégradations” à la suite de leur action à la Défense. Parmi eux, le porte-parole Maxime Combes. Ils ont finalement été libérés après 6 heures passées au commissariat de Courbevoie dans l’attente d’une nouvelle convocation, comme le précise l’association Attac.

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