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Tour de France du «Made in France»

© Thomas Bourdeau / RFI

Le salon « Made in France » du 9 au 12 novembre porte de Versailles à Paris est l’occasion unique de rencontrer des entrepreneurs et fabricants qui privilégient l’écosystème français. Leur démarche environnementale et leur savoir-faire tiennent durant quatre jours le devant de la scène. Au-delà des particularismes régionaux, le « Made in France » (MIF), de part sa transparence, satisfait des consommateurs devenus exigeants, avec à la clef l’exportation d’un savoir-faire français.

Olivier Remoissonet a des convictions : « dans la salle de bains avec 16g en mains, on détient un objet à l’impact sociétal et environnemental fort ! » Il parle de brosse à dents et son histoire et sa démarche sont emblématiques du label MIF. « J’étais salarié, quand en 2012, une entreprise vieille de 118 ans à Beauvais a été mise en redressement judiciaire. Je défendais déjà le MIF. On s’était perdu, je trouve, dans les délocalisations. Un symptôme français, un "Made in France" devenu "Made in China" absolument pas vertueux. Pour reprendre l’entreprise, j’ai mis en avant trois piliers : une expertise vieille de 118 ans, un impact environnemental le plus faible possible et une origine France garantie. » Olivier Remoissonet est exigeant et c’est même dans un rayon de 300 km qu’il va chercher ses matières premières. « J’ai trois filières : le plastique recyclé, celle du bois issu de la filière de l'ameublement et enfin la récupération des déchets de l’industrie textile pour nos manches mais aussi de coquilles Saint-Jacques. »

Une brosse à dents à l’impact environnemental le plus faible possible


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