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Toulouse: la maison squattée pour la 3e fois libérée

Les squatteurs étaient entrés dans la maison mardi 19 octobre dans l'après-midi. (PHOTO D'ILLUSTRATION)  - dr
Les squatteurs étaient entrés dans la maison mardi 19 octobre dans l'après-midi. (PHOTO D'ILLUSTRATION) - dr

C'est un soulagement pour Georges Dematis. Sa maison à Toulouse a été libérée par les squatteurs ce jeudi, a-t-on appris par un communiqué de la préfecture de Haute-Garonne. La quinzaine d'occupants, des personnes de "25-30 ans", "d'ultra-gauche" et "sans enfants" selon la fille du propriétaire Marie-Ange Dematis, ont quitté la propriété de son père, âgé de 84 ans.

Ce jeudi matin à 7h30, la police est intervenue pour libérer cette maison, squattée pour la troisième fois. Mais les occupants illégaux avaient déjà quitté les lieux. Malgré quelques cadavres de bières sur le sol de la propriété, les squatteurs n'ont pas fait de dégâts.

"Le 27 octobre dernier, le propriétaire de la maison a saisi le préfet, lequel a immédiatement déclenché la procédure d’expulsion accélérée, mettant ainsi en demeure les occupants de quitter les lieux sous 24h. Ce matin, la force publique a pu constater la libération des lieux sans qu’il ne soit donc nécessaire de procéder à une expulsion des occupants", précise le communiqué du préfet de la Haute-Garonne. 876450610001_6278894796001

Squattée trois fois en trois ans

Ils étaient entrés dans la maison mardi 19 octobre dans l'après-midi. "Ils ont cassé le portail avec des grosses scies circulaires et la grille sur la porte d'entrée", racontait Marie-Ange Dematis sur notre antenne mardi. La Toulousaine était inquiète car il était selon elle "impossible de parler avec eux".

La famille Dematis tente de vendre cette maison depuis quatre ans. Cette propriété, située près de la résidence principale de Georges Dematis, a été squattée trois fois en trois ans. "La première année, c'étaient des Roumains donc des réfugiés politiques. La deuxième année, c'étaient des Afghans donc des réfugiés politiques, mais (...) on avait discuté très gentiment donc ils étaient partis", expliquait Marie-Agne Dematis mardi.

Article original publié sur BFMTV.com