Toulouse : trois chauffeurs de VTC soupçonnés d'avoir escroqué 130 clients alcoolisés

Trois chauffeurs de VTC soupçonnés d'avoir escroqué des clients à Toulouse (illustration) (Photo : Eduardo Parra/Europa Press via Getty Images)

Trois chauffeurs de VTC ont été mis en examen à Toulouse (Haute-Garonne) pour avoir surfacturé plus d’une centaine de clients, en profitant de leur état d’ébriété.

La combine était bien rodée. Et elle a fait plus de 130 victimes à Toulouse entre novembre 2019 et mars 2020. Trois personnes, chauffeurs VTC de profession, viennent d’être mises en examen à Toulouse pour des faits d’escroquerie présumés.

Alerté par plusieurs plaintes en début d’année, les enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance astucieuse de la sûreté départementale de Haute-Garonne ont ainsi identifié des dizaines de délits suivant le même mode opératoire.

Des clients escroqués de plusieurs centaines d’euros

Selon La Dépêche, les suspects “stationnaient tard le soir à proximité des bars de la Ville rose” en quête de clients ivres. Ils promettaient aux fêtards des tarifs de course défiant toute concurrence (entre 5 et 10 euros) pour les ramener chez eux.

À l’arrivée, les chauffeurs exigeaient un paiement par carte bancaire, et profitaient de l’état d’ébriété plus ou moins avancé du client pour gonfler discrètement le montant à prélever, parfois de plusieurs centaines d’euros. Ce n’est que les jours suivants, une fois dessoûlées, que les victimes se rendaient compte de l’entourloupe.

Les suspects nient les faits

L’enquête diligentée par le parquet de Toulouse a donc permis de retrouver pas moins de 130 victimes, ainsi que trois suspects principaux. Placés en garde à vue, ces derniers ont nié les faits. Les perquisitions ont par ailleurs permis aux enquêteurs de mettre la main sur plusieurs milliers d’euros, en espèces.

Comme le rapporte La Dépêche, le parquet “a demandé le déferrement des trois individus en vue d’une ouverture d’information”. En attendant la suite de la procédure, les trois individus ont été placés sous contrôle judiciaire.