Toujours plus de moyens, de courses et de stars : le cyclisme féminin continue son ascension
La saison 2025 de cyclisme sur route va connaître son coup d'envoi vendredi avec le lancement du Women's Tour Down Under en Australie. Entre le retour des stars Pauline Ferrand-Prévot et Anna van der Breggen, la montée en puissance de la FDJ-Suez et la multiplication des courses de prestige, le cyclisme féminin réunit tous les ingrédients pour continuer sa montée en puissance.
Quelques jours avant les hommes, les coureuses du World Tour, la première division, vont donner leurs premiers coups de pédale en compétition à partir de vendredi 17 janvier au Tour Down Under en Australie. Si les grands noms sont encore pour la plupart en stage, c'est le coup d'envoi d'une saison qui doit confirmer un essor de plus en plus rapide.
Cette progression est à la fois d'ordre structurel, avec l'augmentation d'un salaire minimum passé de 15 000 euros en 2020 à 32 100 euros par an dans le World Tour et la création cette année d'une deuxième division (ProTeam) avec des coureuses salariées et rémunérées au moins 20 000 euros par an.
Une explosion des moyens
Même si l'édifice reste fragile, de nombreuses équipes sont désormais adossées à une structure masculine, ce qui leur offre une stabilité plus importante. Et presque toutes les courses prestigieuses ont désormais une déclinaison féminine, avec aussi le retour en 2025 d'un Milan-San Remo femmes.
"Quand j'ai commencé le vélo, je gagnais 600 euros par mois. J'ai fait beaucoup d'années sans gagner ma vie", explique la coureuse française Coralie Demay, 32 ans. "Aujourd'hui, toutes les petites filles qui regardent le Tour peuvent rêver d'un vrai projet. C'est incroyable à quelle vitesse tout a accéléré."
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