"Nous sommes toujours ensemble" : Sandrine Rousseau veut rassurer sur l'unité du NFP
La députée du NFP Sandrine Rousseau assure sur BFMTV que l'alliance de gauche "tient de manière solide".
"Nous tenons". Invitée de l'émission "L'Assemblée BFM" ce mardi 10 décembre, Sandrine Rousseau souhaite rassurer sur l'unité du Nouveau Front populaire (NFP), à l'issue d'une réunion entre Emmanuel Macron et les chefs de parti sur la formation d'un nouveau gouvernement.
"Le Nouveau Front populaire est le plus grand groupe de l'Assemblée, c'est un fait démocratique", commence la députée parisienne. Pour elle, Emmanuel Macron "n'a jamais reconnu que le NFP était arrivé en tête et depuis les élections législatives anticipées liées à sa dissolution (...) il utilise toutes les manœuvres possibles pour fracturer le NFP." Un dessein qui n'aurait pas, selon l'élue, eu l'effet escompté.
"Aujourd'hui et à l'heure où je vous parle, nous sommes toujours ensemble", martèle Sandrine Rousseau.
Pour la députée écologiste, figure du NFP, "aucune force politique du Nouveau Front populaire n'a dit qu'il irait dans le gouvernement". Et, contrairement à ce qui était avancé par certains commentateurs, tout le PS a voté pour la motion de censure du gouvernement Barnier, rappelle-t-elle.
"Nous tenons et nous tenons de manière solide"
Avant la réunion des représentants de la gauche, du centre et de la droite autour du chef de l'État à l'Élysée, le leader de la France insoumise, qui n'était pas convié, avait mis en garde contre une rupture du NFP en cas de "ralliement à Emmanuel Macron". Se disant "inquiet" de cette réunion, il espérait que les représentants de l'alliance de gauche allaient se rendre à l'Élysée "en ayant à l'esprit d'en claquer la porte."
Un avis que ne partage pas Sandrine Rousseau, qui avance "une différence de stratégie" entre le leader insoumis et le reste du NFP. "Est-ce que c'est une différence de fond sur le programme? La réponse est non", tranche la députée.
"Nous tenons et nous tenons de manière solide", fait valoir Sandrine Rousseau, pointant du doigt "le refus de cohabitation d'Emmanuel Macron" qui est selon elle "un refus démocratique qui nous envoie dans une crise politique extrêmement forte".
L'élue féministe déplore "le refus d'un programme de gauche et écologiste qui changerait véritablement la vie des gens, qui prendrait enfin la mesure du défi écologique". Et de résumer: "la gauche au pouvoir, non seulement ça n'est pas la catastrophe, mais à la fin ça change la vie des gens."