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Toufik, 10 ans, retrouvé sans alerte enlèvement

Toufik, 10 ans, retrouvé sans alerte enlèvement

Toufik avait disparu mardi vers 20 h 30. Il a été retrouvé hier soir, à la même heure, une nuit et un jour plus tard. Les gendarmes ont découvert l’enfant de 10 ans, sain et sauf, dans la banlieue de Lyon. Il a été remis aux services de gendarmerie par des habitants de Mions chez qui il avait trouvé refuge. Selon ses premières déclarations, il aurait été «emmené par des gens», d’après une source proche de l’enquête. Mais l’enfant était encore entendu par les gendarmes, hier soir - selon eux, aucune certitude ne pouvant être établie. Le vélo de Toufik avait été retrouvé à proximité de la maison de son père à Lapeyrouse-Mornay (Drôme) et le soir même, des dizaines de gendarmes, aidés par des chiens et appuyés par un hélicoptère avaient ratissé la zone jusqu’à très tard. Hier matin, les recherches ont repris avec des renforts. Des gens du voisinage ont été interrogés. Mais pendant les vingt-quatre heures qu’a duré la disparition de Toufik, le plan «alerte enlèvement» n’a pas été mis en œuvre - bien que les enquêteurs qualifiaient sa disparition d’«inquiétante». Pourquoi ce plan, déclenché le week-end dernier par le parquet du Mans, après la disparition de deux fillettes - retrouvées dimanche soir - n’a-t-il pas été activé dans la Drôme ? «Quatre critères doivent être réunis pour un déclenchement, précisait hier à Libération Olivier Pédro-Jose, porte-parole adjoint du ministère de la Justice. La victime doit être un mineur, l’enlèvement avéré, la vie et l’intégrité physique de l’enfant doit être en danger, et le procureur doit disposer d’informations qui peuvent permettre de localiser l’enfant.» Des conditions ultra-restrictives. De fait, depuis son entrée en vigueur en 2006, le dispositif n’a été activé que 10 fois, et les 12 enfants disparus (à deux reprises, ils étaient au nombre de deux) ont tous été retrouvés sains et saufs. Contacté hier après-midi par Libération, Antoine Paganelli, le procureur général de Valence, considérait que, dans le dossier de la (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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«L’institution n’apprend pas de ses erreurs»
La phrase
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