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Touche pas à ma politique vaccinale

Touche pas à ma politique vaccinale

Alors que Marisol Touraine, ministre en charge de la Santé, présentait la semaine dernière son plan d'action pour la rénovation de la politique vaccinale (avec comme mesure phare un large débat sur l'obligation vaccinale), l'Académie nationale de médecine et l'Ordre des Médecins montent au créneau. Selon eux, ce principe ne doit pas être remis en cause et ce, pour assurer une réelle protection de la population. « Trois vaccins sont actuellement obligatoires en France (diphtérie, tétanos, poliomyélite) », rappellent les deux entités dans un communiqué commun. « Tous les autres sont « recommandés », alors qu'ils protègent contre des maladies à prévalence élevée et à fort impact en santé publique. Des maladies comme l'hépatite B, les infections à papillomavirus oncogènes en cause dans le cancer du col de l'utérus, notamment, ou bien les méningites à méningocoques pour lesquelles la vaccination est seulement recommandée, ont un bilan plus lourd que des maladies pour lesquelles la vaccination est obligatoire. » L'actualité récente a rappelé également que des maladies devenues rares, comme la rougeole, ou en voie de disparition, comme la diphtérie ou le tétanos, peuvent encore survenir, entraînant de graves séquelles, sinon des décès, lorsque la couverture vaccinale est insuffisante. Dans ces conditions, l'Académie nationale de médecine et le Conseil National de l'Ordre des Médecins recommandent de ne pas remettre en cause le principe de l'obligation vaccinale. Par ailleurs, il conviendrait, selon eux « d'établir une liste des vaccinations exigibles qui devra être révisée périodiquement en fonction des données épidémiologiques et scientifiques. Cette dernière devra tenir compte d'une évaluation des risques propres à certaines situations bien identifiées : collectivités, crèches, écoles, métiers exposés, voyages, migrations, épidémies... »

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