Touché par le coronavirus, Bruno Le Maire témoigne : "ça a été violent"

Bruno Le Maire touché par le coronavirus a brièvement raconté son expérience mardi au micro de France Inter. La maladie «s’en prend à vos poumons, vous donne un sentiment d’oppression qui est très pénible, parfois même angoissant», a-t-il expliqué.

Le coronavirus n'est pas une «maladie anodine» et pour lui en particulier «ça a été violent». Invité de France Inter mardi matin, et suite à la remarque d’un auditeur déplorant les mesures sanitaires liées à la crise du coronavirus qui perturbent le monde du sport, de la culture et les sorties de chacun, le ministre de l’Economie a raconté sa propre expérience, de retour de huit jours de confinement, après avoir été testé positif au coronavirus.

Il raconte que lui qui «court d’habitude 25 à 30 kilomètres par semaine», «aujourd’hui ne peut plus courir». Le coronavirus «s’en prend à vos poumons, vous donne un sentiment d’oppression qui est très pénible, parfois même angoissant», détaille encore Bruno Le Maire. «On dit toujours ça tant qu’on n’a pas vécu cette maladie. Une fois qu’on y est passé je pense qu’on voit les choses un peu différemment».

«Moi j’ai 50 ans, je suis en forme physique, je fais du sport, je le pratique régulièrement et pourtant ça a été violent. Mais si ça tombe sur quelqu’un que vous aimez, qui est plus fragile, qui est en surpoids ou qui est très âgé ou qui a eu des problèmes de santé, je peux vous dire que vous regretterez au plus profond de vous-même d’avoir prononcé ces mots», poursuit-il s'adressant à l'auditeur.

"

Arrêtons avec l’égoïsme

"

Lundi déjà , de retour d’isolement, il avait eu, en Commission des Finances, un petit mot sur sa situation. «Je suis très heureux de vous retrouver (…) sain et sauf après une semaine de confinement qui me permet de témoigner que ce virus est tout sauf anodin. Je ne saurais trop vous recommander de respecter les consignes sanitaires et les mesures de distanciation prises par le gouvernement», avait-il déclaré à l’assistance.

«Arrêtons avec l’égoïsme, ayons(...)


Lire la suite sur Paris Match