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Tottenham, une équipe diabolique au visage d'Ange

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Arrivé à Tottenham avec un CV bien moins impressionnant que José Mourinho ou Antonio Conte, Ange Postecoglou a rapidement réussi à imposer sa patte dans le nord de Londres. Jusqu'à présent, le succès est total, autant en matière de contenu que de résultats.

Plus grand monde n’espérait quoi que ce soit dans les travées du Tottenham Hotspur Stadium samedi, alors que le temps additionnel s’égrenait, tant les Londoniens avaient galéré à se montrer vraiment dangereux face au 5-3-0 de Liverpool, réduit à neuf. Mais un dernier centre de Pedro Porro et un coup de pouce de Joël Matip leur ont finalement permis de forcer le destin et de s’offrir un orgasme footballistique. Deuxième de Premier League, Tottenham réalise une entame rêvée : avec 17 points, les Spurs ont égalé leur meilleure marque après sept journées. Une réussite qui doit beaucoup à Heung-min Son (six buts) et James Maddison (deux buts, quatre passes décisives), fers de lance de cette équipe, mais surtout à Ange Postecoglou qui, dans l’ombre de ses joueurs, dessine les contours d’un Tottenham new look, prêt à redevenir une force majeure.

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Un nouveau chapitre s’est ouvert et les pages se remplissent sans aucune rature. Jusqu’à présent, Tottenham a passé tous les tests avec succès. En plus d’être revenu deux fois au score contre Arsenal à l’Emirates (2-2), les Spurs ont mis fin à six années sans gagner contre Liverpool (2-1) et se sont permis de scalper Manchester United à domicile (2-0) pour la première fois depuis 2018. Ils ont aussi su s’arracher pour renverser Sheffield United en marquant à la 90e+8 et à la 90e+10. « Bien sûr, on aimerait tuer le match avant, mais quand vous marquez aussi tard, cela participe à construire l’esprit du groupe », soulignait Postecoglou samedi, après une nouvelle victoire dans le temps additionnel. Un tel départ en fanfare n’avait pourtant rien d’évident compte tenu des changements observés cet été. La perte du talisman Harry Kane (désormais au Bayern) et le déclassement d’Hugo Lloris, joueur le plus capé du club au XXIe siècle, ont soulevé bon nombre de questions, tant en matière de performances que de leadership. Ivan Perišić et Pierre-Emile Højbjerg sont aussi passés du rang de titulaires à celui de simples jokers. Force est de constater que Postecoglou a cependant trouvé les ingrédients pour que les Spurs continuent de courir.…

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