TotalEnergies touché par une grève des salariés français ce mardi
Les salariés de TotalEnergies en France ont démarré mardi 27 septembre une grève d'au moins trois jours, pour réclamer notamment une hausse de leurs salaires, à l'appel de la CGT, menaçant de bloquer l'approvisionnement des stations-service en carburants. « On appelle à ne sortir aucun produit des raffineries et de la pétrochimie, là où la CGT est implantée », a déclaré à l'Agence France-Presse Benjamin Tange, délégué syndical central CGT du raffinage pétrochimie de TotalEnergies en France.
Parmi les principaux sites concernés, la bioraffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône), les raffineries Normandie au Havre, de Donges (Loire-Atlantique), Carling (Moselle), Feyzin (Rhône) et Oudalle (Seine-Maritime), ainsi que les dépôts de carburants de Grandpuits (Seine-et-Marne), et de Flandres (Nord).
Outre une « revalorisation salariale immédiate à hauteur de 10 % pour l'année 2022 », la CGT réclame le « dégel des embauches » en France et « un plan massif d'investissements » dans l'Hexagone, a rappelé Benjamin Tange, soulignant que ces revendications avaient déjà été à l'origine de mouvements le 24 juin et le 28 juillet derniers. Une partie des employés touchent des salaires « extrêmement faibles et il y a besoin de les revaloriser à hauteur de ce que le groupe dégage comme bénéfices », a souligné le responsable syndical, qui espère « une mobilisation très forte », afin de continuer à peser les jours suivants.
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