Total, Eni, Statoil veulent céder leurs parts dans Teesside

LONDRES (Reuters) - Total, Eni et Statoil cherchent des acquéreurs pour leur participation dans le terminal pétrolier de Teesside, dans le nord de l'Angleterre, a-t-on appris lundi de plusieurs sources bancaires.

Ce terminal est notamment approvisionné par le gisement pétrolier norvégien d'Ekofisk, qui contribue à la production du Brent de la mer du Nord, la référence mondiale du pétrole.

La cession de cette participation pourrait rapporter jusqu'à 400 millions de dollars (341 millions d'euros), selon les sources.

Total détient une participation de 32,9% dans le terminal, Statoil 27,3% et Eni 10,3%. On ne sait pas pour le moment si Paris Orléans, avec une participation de 0,2%, participe à la procédure de cession.

Total, Eni et Statoil n'ont pas souhaité s'exprimer sur le sujet.

ConocoPhillips, l'opérateur du terminal avec une participation de 29,3%, n'est en revanche pas vendeur, selon les sources.

Conoco a aussi refusé de s'exprimer.

Le terminal de Teesside, achevé en 1975, reçoit, traite et stocke du pétrole brut et du gaz naturel liquéfié des gisements d'Ekofisk et de Valhall en Norvège ainsi que de la plate-forme Judy en mer du Nord britannique, selon le site internet de ConocoPhillips.

(Stephen Jewkes à Milan, Bate Felix à Paris et Nerijus Adomaitis à Oslo; Claude Chendjou pour le service français, édité par Bertrand Boucey)