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La tortue à respiration cloacale est menacée d'extinction

Elseya albagula ou tortue serpentine à gorge blance

La tortue serpentine à gorge blanche est menacée du fait de son mode de respiration très particulier. Le manque d'oxygénation de l'eau, du fait de barrages, la force à remonter à la surface, et à s'exposer ainsi aux prédateurs.

La tortue serpentine à gorge blanche, qui vit en Australie, est en grand danger, selon la communauté scientifique et le gouvernement australien.

En plus d’être la plus grande tortue d'eaux vives vivant en Australie, l'Elseya Albagula a une particularité anatomique qui la rend unique en son genre: elle respire par son cloaque. «Cette tortue respire par son anus! C’est juste fantastique!» s’exclame dans The Independant, Jason Schaffer qui les étudie depuis 8 ans au sein de l’université James Cook.

Le spécimen qui peut atteindre l’âge canonique de 100 ans respire donc d’une manière fort peu commune. Cette tortue filtre l’oxygène présent dans l’eau par «l’arrière» explique le scientifique. Une technique qui lui permet de rester en sécurité au fond de l’eau à l’abri de certains prédateurs.

Alors comment une tortue aussi bien adaptée à son milieu peut-elle être si proche de l’extinction? En grande partie à cause de barrages installés sur les rivières qui constituent son milieu naturel. En retenant l’eau, ces constructions humaines ralentissent le débit. Le courant devient plus calme, ce qui empêche la bonne oxygénation de l’eau. Les tortues sont donc obligées de remonter vers la surface pour trouver l’oxygène nécessaire. Elles se retrouvent donc exposées aux prédateurs et limitées dans leurs déplacements pour trouver un partenaire sexuel.

De plus leurs œufs incubent pendant 7 mois ce qui est extrêmement long, et conduit à un taux de mortalité proche de 100 pour cent avant même qu’ils n’éclosent. Une plus grande exposition aux prédateurs, moins de fécondation et presque aucune naissance, l’espèce qui atteint sa maturité sexuelle à 20 ans connaît un véritable papy-boom. «Si nous ne faisons rien, en un clin d’œil il n’y aura plus (...)

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