Top Comedy Club - Mathieu Madénian : "On peut rire de tout, mais il faut être marrant"

Après Aix-en-Provence la semaine dernière, vous voici à Bordeaux. Grâce à vous, les humoristes de province n’ont pas besoin de monter à Paris pour se faire connaître !

Mathieu Madénian : Après Génération Paname, où, justement, je les faisais venir dans la capitale, je me suis rendu compte que le stand-up s’était propagé un peu partout en France. On a vu les comedy clubs éclore et devenir pérennes. On est donc allés y poser nos caméras.

Certains jeunes talents vous rappellent-ils vos débuts ?

Oui, et c’est pour cela que je fais ces émissions. J’ai eu la chance de rencontrer les bonnes personnes au bon moment. Si on ne m’avait pas aidé, je ne serais pas en train de vous parler. La moindre des choses c’est de rendre la pareille.

Ne craignez-vous pas qu’ils prennent votre place ?

J’espère qu’un jour ils me feront faire leur première partie, quand je serai un vieux comédien qui n’intéressera plus personne !

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Certains humoristes sont sanctionnés pour une mauvaise blague… Peut-on encore rire de tout aujourd’hui ?

Moi, j’ai bossé en même temps chez Michel Drucker et pour Charlie Hebdo… Vous voyez un peu le grand écart ? Dans toute ma carrière, personne n’a jamais contrôlé l’un de mes textes, et je n’ai jamais été censuré. Je pense que l’on peut rire de tout, mais il faut être marrant. Si j’ai en face de moi un mec qui a des idées opposées aux miennes, mais qui me les vend en faisant de bonnes vannes, cela devient une confrontation passionnante. Cela dit, les humoristes sont devenus une cible facile : on est moins choqués par un homme politique qui a été condamné et qui continue d’aller sur les plateaux de télévision avec son bracelet électronique, que par un humoriste qui fait une blague à la con sur X ! Il y a un problème, non ?

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