Top Chef > Matthieu victime de son risotto

Pour ce second épisode, les onze candidats toujours en lice se préparent à passer l'épreuve du coup de feu. Une étape dont le gagnant verra ses recettes publiées dans un magazine people féminin et remportera une immunité pour l'épreuve des chefs. Les participants disposent donc d'une heure pour réaliser un pique-nique composé d'une entrée, un plat et un dessert, l'objectif étant de sublimer des produits du quotidien, pris dans un réfrigérateur. Par ailleurs, les cuisiniers n'ont pas d'assiettes, et devront se servir des contenants utilisés. Ce nouveau défi prend effet, et alors que deux candidats s'approprient le frigo, Alexis le confirme : « On sent qu'on est dans la compétition, là ». Et si ce dernier « manque d'inspiration », David, lui, prépare une entrée à base de saumon et de ricotta. Fanny s'attèle à la cuisine de Wraps au saumon, en concoctant sa propre pâte à pain, tandis que Paul Arthur qui définit sa cuisine comme « gastro gourmande » a choisi de faire une salade de fruits en guise de dessert, le tout servi dans une mandarine. Pour le dessert, Ludovic, lui, présente des gnocchis à l'orange. « Soit le résultat est bizarre, soit il super, mais ça me ressemble », affirme le jeune homme. Ainsi, boite à œufs pour David, de sardines pour Fanny, avocat pour Abraham, sont autant de contenants originaux présentés par les chefs en herbe. C'est un jury de journalistes de presse féminine qui a été réquisitionné pour désigner le gagnant, alors que les candidats visionnent la scène sur écran La ballade culinaire de David n'emballe pas à cause de la présence du fromage de l'entrée au dessert. Le « pique-nique autrement » fait par Ludovic essuie de sérieuses critiques d'un jury à la dent dure. De même, Fanny et son « Take away » génèrent de nouvelles appréciations négatives. Des remarques que la jeune femme prend de plein fouet et ne peut supporter. Paul Arthur, quant à lui, ravit les papilles de ses convives avec son « pique-nique contemporain » roulé à la betterave. En revanche, le « pique-nique régime » de Pierre Sang est considéré « sans intérêt ». C'est finalement, entre Stéphanie et son world lunch et Paul Arthur que se joue la victoire, laquelle est départagée par Cyril Lignac qui donne sa voix à l'heureux cuisinier. ----- Direction l'épreuve des chefs où les candidats sont répartis en deux groupes. Le premier composé de Ronan, Alexis, Fanny et David doit revisiter les pattes, et les servir en plat principal, mais également en dessert pour l'équipe de Sébastien Chabal, le Racing métro. Ronan et Alexis, fans de Rugby, réunis en binôme, décident de faire des tagliatelles de la mer imprimées aux herbes, puis des Cannellonis de mangue et leur Panna Cotta en forme de ballon de rugby. Pour Fanny et Alexis les pâtes seront cuisinées en ravioles farcies aux artichauts et girolles, suivies de ravioles au chocolat et leur confiture de rhubarbe. Chacun dispose de trois heures avec la consigne de ne pas réaliser de « plâtrée indigeste » comme le conseille le chef Constant. Et de continuer : « C'est des gaillards, mais aussi des gastronomes ». Pendant que les rugbymen partent s'entraîner, les chefs étoilés, eux, scrutent la réalisation des plats sur écran... Après dégustation, les chefs et sportifs doivent désigner leur équipe favorite, mais si les professionnels de la cuisine choisissent les recettes de Fanny et Alexis, l'équipe de Sébastien Chabal opte pour celles de Ronan et David. Résultat : c'est ensemble que les candidats sont envoyés au rattrapage. Place au second groupe chargé de préparer un goûter d'anniversaires pour un public impartial ; des enfants. Avec comme jury une dizaine de bambins, ainsi que Ghislaine Arabian et Thierry Marx. Fontaine au chocolat, imprimantes culinaires, ou machine à barbe à papa sont mises à dispositions des chefs en herbe qui disposent de quatre heures afin de préparer un goûter d'anniversaire, digne de ce nom, au petit Nino. Tiffany, Stéphanie et Ludovic sont regroupés en trio et s'affaire à un buffet de sucreries sur le thème de « La fête foraine ». Mathieu, Abraham et Pierre Sang font la part belle aux « Supers héros » pour ce goûter. ----- Après l'intervention de Thierry Marx pour aider Stéphanie à décoller sa pâte, et une petite mise au point entre Pierre Sang et Matthieu, les élèves ne perdent pas leur objectif : régaler les enfants. Au menu, gaufres, brochettes de fruits, glaces, bonbons, crèmes aux fraises ou encore muffins font tourner les têtes et briller les yeux des petits convives. Arrive alors, le moment du verdict : l'équipe de Ludovic, Tiffany et Stéphanie fait l'unanimité chez le jury d'adultes et celui des enfants. Seul le trio de Pierre Sang, Matthieu et Abraham est envoyé à l'épreuve de la dernière chance. Ils sont désormais sept à se disputer l'étape du rattrapage, et pour réussir les participants sur la sellette doivent préparer une entrée chaude en une heure, vouée à séduire le quatuor d'étoilés. C'est donc une course contre la montre qui s'engage pour ces passionnés : Fanny tente de réaliser un foie gras poêlé qui « doit faire la différence ». En effet, l'intéressée est contrainte de se démarquer de son collègue, Ronan, qui lui aussi a jeté son dévolu sur le foie gras. Alexis préfère miser sur la sécurité en préparant des œufs mollets des bois à la crème de girolles, tout comme Matthieu qui concocte un risotto à la châtaigne, un plat qu'il dit maîtriser. En revanche, David ose prendre des risques en optant pour une recette à base de seiche, tandis que Pierre Sang et Abraham redoublent d'audace en présentant respectivement un velouté de potiron à la réglisse, et un plat végétarien. Après dégustation et débat, le jury prend la parole avant de livrer son choix. « Globalement, on a été déçus d'avoir peu de prises de risques », déclare Jean-François Piège, tout en mentionnant le « coup de cœur » des chefs qu'est la seiche préparée par David. Et contre toute attente, Abraham, Matthieu et Alexis sont tous les trois placés sur un siège éjectable par le jury : « Aucun des plats ne nous a donné satisfaction » argumente Christian Constant. Une égalité alors départagée par le niveau de la prise de risques. Ce critère fera finalement défaut à Matthieu qui voit son « rêve se finir trop tôt ».