Top Chef 10 : on a assisté à l’épreuve la plus difficile en dix ans d’émission qui se déroulait… devant le Meilleur restaurateur du monde

On n’a jamais vu ça dans Top Chef ! Pour ce cinquième épisode, M6 n’a pas blagué. Les candidats ont dû réaliser l’impossible : faire deux assiettes identiques. Sauf que là où ça se complique, c’est que l’une doit être salée et l’autre sucrée. Pour info, c’est le plat signature de Paul Pairet, qui est (juste) le Meilleur restaurateur du monde. Donc au jeu des sept différences, il gagne à tous les coups.

(c) Capture M6
(c) Capture M6

Là, on entre dans le vif du sujet. On n’a plus de temps à perdre et on commence à les connaître par cœur les épreuves de Top Chef. Alors pour les dix ans de l’émission, la production a vu les choses en grand. Et n’a pas eu peur que les candidats ne suivent pas la cadence. La première épreuve les a d’ailleurs tout de suite mis dans le bain.

Comme tous les ans, on n’allait pas être épargnés par l’épreuve des enfants. Mais cette fois-ci, ce n’était pas n’importe quels bambins… Ils étaient très (très) exigeants pour leur âge et utilisaient un vocabulaire d’étudiant en CAP cuisine. A huit ans, c’est suspect.

Et là, surprise ! Les innocentes petites créatures qui devaient juger les préparations des candidats sont… Les enfants de Meilleurs Ouvriers de France. Tu le sens le rire jaune là ?

Comment imposer le respect
Les cuistots étaient donc déjà épuisés par l’ascenseur émotionnel qu’ils venaient de vivre. Mais ça, ce n’était rien à côté de ce qui les attendait. Petits joueurs. La deuxième épreuve consistait à reproduire le plat miroir de Paul Pairet. Le quoi ? Le plat miroir, deux assiettes parfaitement identiques mais (parce qu’il y a toujours un mais) dont l’une est sacrée tandis que l’autre est sucrée. Qui ? Paul Pairet, à ne pas confondre avec Pierre Perret, rien à voir. Tout simplement un chef 3 étoiles qui a été élu Meilleur restaurateur du monde par la profession. En gros, il pèse dans le game.

(c) Capture M6
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Le chef possède le restaurant Ultra Violet à Shangai, dont l’adresse est tenue secrète. Rassurez-vous, elle est révélée aux clients avant qu’ils ne viennent dîner, hein. Le but c’est quand même qu’on vienne y manger. Le concept est assez fifou, avec des projections, une scénographie de malade pour chaque plat, des associations d’odeurs, de son ou de lumière pour jouer sur les cinq sens… Bref, c’est pas le McDo du coin. Alors forcément, ça vous a mis l’eau à la bouche et ça vous fait une ligne en plus sur votre bucket list.

Vous avez été tellement nombreux à baver devant le resto que vous avez réussi à faire crasher le site Internet ! On ne vous félicite pas.

Si vous étiez tous assez unanimes sur la cuisine de Paul Pairet, vous n’avez pas tous validé son look. On ne sait pas ce qu’en pense Cristina Cordula, mais nous on se dit que seule une pointure pareille peut se permettre un style aussi à la cool. Et que ça change des tabliers blancs.

Miroir, mon beau miroir
Mais revenons aux choses sérieuses. Les cuisiniers ont dû créer leur version du plat miroir à partir d’une tomate mozzarella. C’est de loin l’une des épreuves les plus complexes qu’on ait vu en dix saisons de Top Chef. Et pour se mettre l’eau à la bouche, ils ont tout d’abord goûté la version de leur futur juge. Rien que pour ça, on aurait aimé être à leur place.

(c) Capture M6
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Enfin, si ça ne tenait qu’à vous, ça aurait été encore plus sadique. Mouhahaha.

Honnêtement, on s’attendait à des bons grands plantages. Si Baptiste a manqué de temps et a terminé son dressage complètement à l’arrache (ceci et un euphémisme), les autres candidats s’en sont vraiment très bien tirés.

(c) Capture M6
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Mention spéciale pour Maël qui a signé le visuel le plus bluffant, même s’il a ENCORE été en dernière chance et qu’il n’a pas réussi à s’en sortir cette fois-ci. Et si cette année, les stars de l’émission c’était les guests et leurs défis toujours plus dingues ? Vous avez trois heures.

(c) Capture M6
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