Titanic : l’un des derniers messages envoyé par le sous-marin Titan avant son implosion dévoilé en commission
Destiné à l’exploration de l’épave du Titanic, le Titan avait sombré le 18 juin 2023 avec cinq membres d’équipage à son bord.
INTERNATIONAL - « Tout va bien ici ». Voici certains des derniers mots de l’équipage du submersible expérimental Titan, initialement destiné à exploration de l’épave du Titanic, avant le terrible accident survenu le 18 juin 2023, au large de Terre-Neuve.
Titanic : la perte du Titan serait due à une « implosion », voici comment elle aurait pu se produire
Lors du premier jour d’audience menée par les garde-côtes américains ce lundi 16 septembre, plus d’un an après l’implosion du sous-marin d’OceanGate au fond de l’océan Atlantique, ce qui a été présenté comme certains des derniers mots de l’équipage présent à l’intérieur de l’appareil a été dévoilé publiquement au cours d’une vidéo d’animation, reproduisant les circonstances du drame.
L’une des dernières communications reçue avant le silence radio total qui a pu être captée lorsque l’équipage du Titan échangeait encore par messages textes avec le Polar Prince, le navire canadien qui remorquait le submersible Titan.
Le contact avait été perdu moins de deux heures après le départ du Titan, durant un échange de messages portant sur la profondeur et le poids du submersible durant sa descente. Lors de ces derniers instants de communication, le Polar Prince envoyait des messages demandant si le Titan pouvait toujours voir le navire sur son écran de bord, comme le rapporte Sky News. C’est durant ce laps de temps que le message « Tout va bien ici » a été capté.
A hearing is being held over the incident in which five people died when their submersible exploring the Titanic wreckage imploded.https://t.co/IYORxeX2b7 pic.twitter.com/rOL1ujAU9W
— Sky News (@SkyNews) September 16, 2024
Le Titan foudroyé en 2018
Cette procédure des gardes-côtes, qui doit s’étaler sur deux semaines pour revenir sur les causes de l’accident qui a provoqué la mort des cinq passagers présents à bord, a débuté ce lundi. Permettant d’en découvrir davantage sur les derniers instants du Titan, où se trouvait notamment l’explorateur français Paul-Henri Nargeolet.
Parmi les personnes auditionnées ce lundi, il y avait surtout des employés d’OceanGate, l’entreprise en charge de l’exploitation du submersible pour explorer l’épave du célèbre bateau qui a coulé en 1912. L’ancien directeur technique d’OceanGate, Tony Nissen, a notamment été entendu, lui permettant de livrer son ressenti sur les événements qui ont précédé l’accident.
Et selon lui, il ne fait aucun doute qu’il y avait des pressions pour lancer l’opération d’exploration au plus vite. Il a d’ailleurs répondu « à 100 % », lorsqu’il lui a été demandé s’il y avait eu des pressions pour mettre le Titan à l’eau. L’ancien directeur technique licencié en 2019 en a également profité pour dévoiler que l’appareil avait été frappé par la foudre en 2018, lors d’une mission d’essai. Un détail qui pourrait avoir compromis sa coque. Il a également confié qu’il ne serait jamais monté dedans, selon des propos rapportés par Associated Press.
Durant les auditions du jour, une photo prise lors de la découverte du cône arrière du submersible a également été dévoilée, permettant de se rendre compte des conditions d’implosion du Titan.
Dans cette zone fouillée en juin 2023 par un véhicule télécommandé du Pelagic Research Services, entreprise spécialisée dans la recherche des fonds marins, plusieurs autres débris avaient été retrouvés dans les fonds marins, à près de 4 000 mètres de profondeur. Cette image a d’ailleurs servi de « preuve concluante » de la perte du Titan et de son équipage, avant que des restes humains ne soient retrouvés plus tard.
À voir également sur Le HuffPost :
Titanic : les débris du Titan remontés, des « restes humains présumés » découverts