Tim Walz, colistier de Kamala Harris, “se présente aux Américains” et accepte l’investiture du Parti démocrate
“Le candidat à la vice-présidence a prononcé le plus grand discours politique de sa carrière. Et il a fait court. Vraiment court”, constate Politico.
Une intervention d’une quinzaine de minutes – effectivement l’une des plus courtes de la journée – mais au cours de laquelle il a coché toutes les cases pour être colistier de Kamala Harris, à commencer par la plus importante : accepter l’investiture du parti. “C’est l’honneur de ma vie”, a-t-il déclaré d’emblée, visiblement ému.
Le Wall Street Journal observe que le gouverneur du Minnesota est monté sur scène “sous des tonnerres d’applaudissements” et que les milliers de spectateurs entassés dans la légendaire arène des Chicago Bulls brandissaient des pancartes où l’on pouvait lire “Coach Walz” (“Entraîneur Walz”), soulignant l’aspect “proche des gens” de sa biographie, “qui le distingue des autres prétendants à la vice-présidence”.
L’ancien entraîneur de football américain de 60 ans a d’ailleurs filé la métaphore sportive au cours de son discours, notamment en conclusion, remarque The Hill. “C’est la quatrième période”, nous sommes “en attaque et nous avons récupéré le ballon”, a-t-il ainsi déclaré, ajoutant que les démocrates avaient “la bonne équipe”.
“Kamala Harris est prête”, a-t-il ajouté et il ne reste plus au ticket démocrate qu’à “bloquer” l’adversaire et à avancer, “centimètre par centimètre, mètre par mètre”.
“Un père, un entraîneur”
“Le discours de Tim Walz ce soir était en grande partie une resucée de l’histoire qu’il raconte depuis que Kamala Harris l’a choisi comme colistier”, analyse le Washington Post. “Mais c’est exactement ce que voulait la campagne. Walz a un profil national limité et une notoriété encore faible, donc ses collaborateurs voulaient que Walz se présente au peuple américain”, poursuit le titre américain.
Il a “probablement” eu ce soir “sa plus grande audience d’ici au scrutin” de novembre, ajoute le quotidien de la capitale.
“L’ensemble du discours était enveloppé dans un langage et des mots auxquels les gens peuvent s’identifier”, qu’ils vivent “à New York, dans le Midwest, dans le nord-ouest du Pacifique, sur la côte ou au milieu du pays”, note pour sa part CNN. “Et c’était clairement le but.”
[...] Lire la suite sur Courrier international
Sur le même sujet :
Tim Walz, enfin un vrai porte-parole du monde rural face à Donald Trump
Kamala Harris et Tim Walz : “le ticket le plus radical de l’histoire” pour les démocrates
Tim Walz, “homme affable du Midwest” et colistier inattendu de Kamala Harris
“L’espoir est de retour” : à Chicago, les Obama font vibrer la convention démocrate