Tim Walz, Bangladesh, tentative d’assassinat et Twitter : les informations de la nuit
Premier meeting pour le duo Harris/Walz. La candidate démocrate à la Maison Blanche Kamala Harris a été rejointe à Philadelphie par Tim Walz, le gouverneur du Minnesota choisi mardi pour être son colistier. Ils ont lancé “leur sprint de 91 jours” en se présentant comme les “candidats de l’avenir”, observe Politico. M. Walz s’est adressé aux 14 000 personnes présentes, le public le plus large de ce début de campagne selon l’équipe de la vice-présidente : “Nous avons besoin de vous, de chacun d’entre vous. Vous êtes ici parce que vous aimez ce pays et vous ne retournerez pas en arrière”. La formule faisait “écho au discours de Harris, qui affirme que leur campagne ne consiste pas seulement à battre l’ancien président Trump en novembre mais porte aussi sur l’avenir du pays”, analyse Politico. Le gouverneur a insisté sur son identité d’homme du Midwest, élevé dans une ferme, ancien militaire et professeur. Il a attaqué Trump, qui “affaiblit notre économie à son profit et se moque de nos lois”. Il a aussi ciblé JD Vance, son alter ego sur le ticket républicain. “JD a étudié à Yale, des milliardaires de la Silicon Valley ont financé sa carrière et il a écrit un best-seller critiquant sa communauté. Ce n’est pas ça le Midwest. Et je dois vous dire que j’ai hâte de débattre avec lui, s’il se décide à sortir du canapé”, a plaisanté Walz. Une référence à une rumeur non-fondée d’une relation sexuelle entre M. Vance et un canapé.
Un prix Nobel de la paix à la tête du Bangladesh. C’était une demande des étudiants du pays après plusieurs semaines d’émeutes violentes et le départ de la première ministre Sheikh Hasina, précise la BBC. “Quand des étudiants qui ont tant sacrifié me demandent d’intervenir à ce moment difficile, comment pourrais-je refuser ? ”, a commenté Muhammad Yunus, fondateur d’une institution de microcrédit et récompensé du prix Nobel de la paix en 2006.
Un homme arrêté pour avoir voulu tuer Donald Trump. L’ancien président américain n’était pas la seule cible d’Asif Merchant, qui comptait s’en prendre à d’autres politiciens américains à New York avant la fin de l’été, raconte le New York Post. Cet immigré pakistanais de 46 ans a cherché à recruter des tueurs à gage qui étaient en réalité des membres de forces de l’ordre. Il a été arrêté le 12 juillet. Le Post note qu’il a également des attaches en Iran, où vivent sa femme et ses enfants. L’opération n’est pas liée à la tentative d’assassinat contre Donald Trump le mois dernier.