Tim Walz accepte l’investiture dans une ambiance survoltée à la convention démocrate à Chicago
Kamala Harris doit pour sa part être officiellement investie ce jeudi lors de la grand-messe démocrate à moins de trois mois de la présidentielle américaine.
ÉTATS-UNIS - Inconnu du grand public il y a encore quelques semaines, il est devenu l’une des nouvelles stars de son camp. Tim Walz, qui deviendra vice-président si les démocrates l’emportent en novembre, a accepté l’investiture de son parti, mercredi 21 août, au troisième soir de la convention qui doit introniser Kamala Harris ce jeudi à Chicago.
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Kamala Harris est une femme « puissante », « pleine d’expérience » et « prête » pour être présidente, a plaidé le gouverneur du Minnesota, avant le lancer un vibrant appel à la mobilisation. « Vous aurez le temps de dormir quand vous serez morts ! », a plaidé le colistier.
« Notre boulot, pour tous ceux qui nous regardent, c’est de se mettre en ordre de marche », a-t-il affirmé à des milliers de militants survoltés, les exhortant à « passer des coups de fil », « toquer aux portes » et « faire des dons ». « Nous n’avons plus que 76 jours, c’est rien ! »
Dans un exercice très codifié outre-Atlantique, l’homme de 60 ans a évoqué sa vie personnelle, de son enfance dans une petite ville du Nebraska à sa carrière de coach de football américain. Il a d’ailleurs filé la métaphore sportive, assurant que leur équipe « avait un essai de retard », mais que le « ballon était bien entre leurs mains ».
Surtout, il est à nouveau revenu sur les difficultés qu’il a rencontrées, avec son épouse, pour concevoir leur fille dans un parcours d’assistance médicale à la procréation. « Il nous a fallu des années, à Gwen et moi, mais nous avons eu accès à des traitements de fertilité. Et quand notre fille est née, nous l’avons appelée Hope. Hope, Gus et Gwen, vous êtes tout mon monde, et je vous aime », a-t-il lancé devant sa famille émue aux larmes.
Le profil de l’ancien professeur de géographie, qui cultive son image de gars de la campagne, vise à rassurer les électeurs qui auraient pu juger Kamala Harris trop progressiste.
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