Tickets-restaurants et achats alimentaires : furieux, Thierry Marx veut rencontrer Élisabeth Borne

Le chef étoilé, président de l'Umih, est vent debout contre l'annonce du gouvernement. Mardi, la ministre chargée des PME, Olivia Grégoire, a annoncé un maintien de la dérogation sur les titres-restaurants en 2024. Mercredi, Bruno Le Maire a ouvert la voie à une pérennisation.  - Credit:JOEL SAGET / AFP
Le chef étoilé, président de l'Umih, est vent debout contre l'annonce du gouvernement. Mardi, la ministre chargée des PME, Olivia Grégoire, a annoncé un maintien de la dérogation sur les titres-restaurants en 2024. Mercredi, Bruno Le Maire a ouvert la voie à une pérennisation. - Credit:JOEL SAGET / AFP

L'annonce du locataire de Bercy ne passe pas auprès de l'homme fort des restaurateurs. Jeudi 16 novembre, Thierry Marx demande à Élisabeth Borne de le recevoir « dans les meilleurs délais » sur la question des titres-restaurants. Et ce, en tant que président du syndicat patronal des restaurateurs-hôteliers, l'Umih. Mercredi, Bruno Le Maire a ouvert la voie à une pérennisation de la dérogation permettant aux Français d'acheter des produits alimentaires qui ne seraient pas directement consommables.

« Avec sa volte-face sur la prolongation de l'utilisation du titre-restaurant aux produits alimentaires, le gouvernement envoie un très mauvais signal à notre profession », déplore-t-il dans un communiqué transmis à l'AFP. « Dans titre-restaurant, il y a “restaurant”. Ce titre doit rester une aide au déjeuner des salariés ne disposant pas de restaurant d'entreprise. Il ne doit pas devenir un titre-caddie », poursuit le chef. « Je demande à être reçu dans les meilleurs délais par la Première ministre pour lui faire part de notre incompréhension, notre mécontentement et notre souhait d'un retour rapide à la situation précédant la loi de 2022 », ajoute-t-il.

Marx demande au gouvernement « un chèque alimentaire »

La loi a en effet introduit, en 2022, la possibilité d'acheter avec des titres-restaurants des produits alimentaires non directement consommables (farine, pâtes, riz, œufs, poisson, viande, etc.) en supermarché. Une dérogation qui devait prendre fin le 31 décem [...] Lire la suite