Thierry Henry et ses “fous”, un groupe qui vise l’or face à l’Espagne

Thierry Henry “n’a pas besoin d’être entraîneur”, juge The Athletic. “Il n’a pas besoin d’argent, il est suffisamment connu grâce à son travail [de consultant] à la télévision et il a été un si grand joueur qu’il faudrait qu’il réalise quelque chose d’extraordinaire en tant qu’entraîneur pour améliorer cette réputation”, explique le site sportif du quotidien américain The New York Times.

Or, “il persiste”, par amour du jeu. Et peut glaner l’or olympique, si l’équipe de France vient à bout de l’Espagne, vendredi 9 août au Parc des Princes, à Paris, où l’ambiance promet d’être “électrique”, selon le journal espagnol La Vanguardia. Les Bleus n’ont plus gagné cette compétition depuis 1984. “Mais en plus de la gloire inhérente à cette récompense, ce match servira de curseur pour mesurer la légitimité de coach d’Henry”, insiste The Athletic.

La rencontre a aussi des airs de revanche de la dernière demi-finale de l’Euro, en juillet, quand la Roja avait battu la sélection de Didier Deschamps.

Thierry Henry a connu un parcours compliqué en tant qu’entraîneur. À Monaco, où l’ex-attaquant aux 123 sélections avec les Bleus a lancé sa seconde carrière footballistique en 2018, il a été limogé au bout d’à peine trois mois et demi. Henry a ensuite traversé l’Atlantique pour rejoindre Montréal, au Canada. Mais la pandémie de Covid-19, qui “l’a empêché de voir ses enfants, qui vivent à Londres, pendant un an”, l’a poussé à démissionner en février 2021, après quinze mois d’exercice, retrace The Athletic.

Auparavant, l’ancienne gloire d’Arsenal avait dirigé une équipe de jeunes du club londonien, en 2015. Henry a également effectué deux piges dans le staff de la Belgique, à l’occasion des Mondiaux de 2018, en Russie, et de 2022, au Qatar.

“Henry n’a pas eu la tâche facile”

À un an des Jeux de Paris, à l’été 2023, “Titi” s’est vu offrir le poste de sélectionneur des espoirs masculins de la France, synonyme de participation à l’olympiade. “Et Henry n’a pas eu la tâche facile”, observe La Vanguardia, depuis Barcelone, où le Français a joué entre 2007 et 2010.

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