Pour Theresa May, il est temps que mai se termine

Theresa May, Donald Trump et Angela Merkel au sommet du G7, le 26 mai à Taormine, en Sicile.

Alors qu'elle doit affronter ce lundi soir à la télévision le leader travailliste, Jeremy Corbyn, la Première ministre britannique voit l'avance des tories pour les législatives du 8 juin fondre dans des sondages.

Elle est rentrée plus tôt du sommet du G7 à Taormine, en Sicile. Officiellement pour gérer les suites de l’attentat de Manchester et reprendre le cours de sa campagne électorale, à dix jours des élections générales du 8 juin. Lundi soir, Theresa May affrontera lors d’un débat télévisé son principal opposant, le leader travailliste, Jeremy Corbyn.

La Première ministre conservatrice sait qu’elle a beaucoup à perdre. Très peu à l’aise dans cet exercice, la toujours favorite pour les élections a vu son avance fondre ces derniers jours, en raison d’une campagne jugée très maladroite. Il y a un peu plus d’un mois, les tories étaient crédités d’une avance de vingt points sur le Labour. La semaine dernière, un sondage YouGov a réduit cet écart à cinq points. D’où un certain émoi au sein du camp conservateur.

Il faut toutefois prendre ce sondage avec des pincettes, tant les modes de calcul des différents instituts donnent des résultats variés, avec des écarts s’étalant de cinq à quinze points. Mais, même si sa victoire reste toujours probable, il est désormais clair que le raz-de-marée espéré par Theresa May pourrait bien ne pas se concrétiser.

Taxes sur les retraités

Paradoxalement, Jeremy Corbyn mène une campagne plutôt réussie. Son programme, le plus à gauche depuis 1983 – affirment les politologues – a le mérite d’une clarté absolue et parle à une certaine base de l’électorat travailliste. Et tant pis si l’Office of Budget Responsability (OBR), organe indépendant chargé de vérifier la viabilité des programmes des finances publiques, estime que le compte n’y est pas. D’autant qu’il fait le même constat pour le programme des conservateurs.

Tout se joue dans la perception. Theresa May a axé sa campagne sur l’idée qu’elle seule peut apporter au pays un (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Rencontre cordiale entre le pape et Trudeau, venu parler des autochtones
Iran: le chef du pouvoir judiciaire critique le président Rohani
Macron accueille Poutine à Versailles avec les fastes de la monarchie républicaine
Le Royaume-Uni répond à Merkel qu’il sera un «partenaire solide»
Homophobie en Tchétchénie: Macron sommé de «faire pression» sur Poutine